Une troisième fosse commune a été découverte, hier par des unités médicales, dans le complexe médical Al Shifa, à l’ouest de Ghaza, d’où 49 corps ont été retirés. Ce qui porte le nombre des victimes exhumées depuis le retrait des forces de l’occupation, il y a trois semaines, à 520 martyrs. Ces corps ont été exhumés de 7 charniers trouvés dans les hôpitaux Kamel Adwane, Nasser et Al Shifa.
Après deux semaines de siège, de bombardements et d’assaut, l’armée sioniste s’est retirée tard dans la nuit de dimanche à lundi, du complexe médical Al Shifa, laissant derrière elle 400 corps de Palestiniens tués, dont 300 à l’intérieur de l’hôpital, beaucoup avaient les mains ligotées. Ces crimes s’ajoutent aux 9000 Palestiniens exécutés par Israël, juste pour avoir franchi, sans le savoir, ces zones interdites, appelées «zones de mort» dont l’existence a été révélée, hier, par la presse israélienne. L’Etat hébreu multiplie les actes de génocide en innovant dans les méthodes de leur exécution au vu et au su du monde entier.
L’armée d’occupation n’en est pas à sa première offensive contre l’hôpital Al Shifa. Elle l’avait pris d’assaut le 15 novembre, prétendant que le Hamas disposait d’un centre de commandement élaboré en dessous de l’établissement.
Encore une autre nuit d’horreur, la 39e, à Ghaza, plus particulièrement à l’hôpital Al Shifa, l’un des plus importants établissements hospitaliers, qui abrite environ 650 malades, dont une centaine en soins intensifs, en plus d’environ 500 membres du personnel médical et 4 à 5000 enfants, femmes et personnes âgées déplacés, dans des conditions catastrophiques après une panne de courant due à l’épuisement du carburant.