Salman Rushdie a exprimé son opinion sur la situation impliquant la première ministre italienne d'extrême droite, Giorgia Meloni, lors de la foire du livre de Turin. Il a souligné que les hommes politiques devraient avoir la peau dure et être plus tolérants envers les critiques, car ils détiennent un grand pouvoir et une grande autorité.
Des accords énergétiques en échange de l’arrêt des migrations : Giorgia Meloni dévoile ce week-end aux pays africains son «new deal» pour le continent, une approche «d’égal à égal», selon elle. Mais il y a loin des intentions aux actes, préviennent ses détracteurs.
Giorgia Meloni, la première ministre italienne, a exprimé son souhait d'étendre le modèle d'accord conclu par l'Union européenne avec la Tunisie dans le but de réduire l'arrivée de migrants sur le Vieux continent.
Une véritable bataille a eu lieu au sein du parlement italien, entre Giorgia Meloni et ses opposants, autour de la Tunisie et du régime de Kaïs Saïed. A l’opposition qui l’accuse de soutenir une dictature naissante en Tunisie, la cheftaine du gouvernement réplique qu’il «vaudrait mieux ne pas parler de dictatures de la part de mouvances ayant, par le passé, régulièrement soutenu Cuba et d’autres régimes communistes, sans oublier le fait que j’étais en Tunisie avec la présidente Von Der Leyne et mon collègue hollandais Mark Rutte».
Nouvelle visite en six jours de la cheffe du gouvernement italien à Tunis, accompagnée de son homologue hollandais et de la présidente de la commission européenne. Meloni veut battre le fer tant qu’il est chaud et montrer au Président Saied ce dont elle est capable. La Tunisie attend l’effet de la pression européenne sur son dossier auprès du FMI.
Giorgia Meloni a été élue par les Italiens en septembre 2022 sur une promesse de fermeté contre la recrudescence des traversées irrégulières de la Méditerranée, notamment à partir de la Tunisie.
La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a continué avant-hier à Hiroshima à faire pression sur le Fonds monétaire international (FMI) concernant les négociations avec la Tunisie, «de fait bloquées, faute de pragmatisme dans le traitement du dossier». La responsable italienne s’est demandée, lors de la réunion du G7, «si la rigidité était la meilleure voie à suivre et quelles seraient les alternatives si ce gouvernement tunisien tombe».
Le chef de la diplomatie italienne a exigé hier des excuses du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dont les propos sur l’incapacité de Giorgia Meloni à gérer l’immigration ont provoqué une nouvelle crise entre Rome et Paris, qui tente de calmer le jeu.