Salman Rushdie a exprimé son opinion sur la situation impliquant la première ministre italienne d'extrême droite, Giorgia Meloni, lors de la foire du livre de Turin. Il a souligné que les hommes politiques devraient avoir la peau dure et être plus tolérants envers les critiques, car ils détiennent un grand pouvoir et une grande autorité.
L'écrivain a conseillé à Giorgia Meloni d'être moins puérile et de grandir, faisant référence à son litige avec le journaliste Roberto Saviano, qui l'avait qualifiée de «bâtarde» à la télévision nationale. Cette affaire met en lumière les tensions politiques en Italie, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les individus qui expriment des opinions critiques.
Salman Rushdie lui-même est bien conscient des risques liés à la liberté d'expression. Menacé de mort depuis la publication de son roman controversé "Les versets sataniques", il a été agressé au couteau lors d'une conférence littéraire en 2022. Son expérience personnelle renforce son plaidoyer en faveur de la liberté d'expression et de la tolérance envers les critiques.
L'incident entre Giorgia Meloni et Roberto Saviano n'est pas un cas isolé en Italie. D'autres personnalités publiques, telles que l'historien Luciano Canfora, ont également été impliquées dans des litiges pour diffamation. Ces affaires soulignent les tensions croissantes autour du débat public et de la liberté d'expression dans le pays.