Le calme revenu dans les banlieues, l’extrême-droite continue de s’exciter. Ils ne sortent pas un vulgaire pistolet mais l’artillerie lourde. Ses têtes de file clament qu’ils avaient prédit cet embrasement sauvage, au travers nombre de livres et d’articles.
D’une famille originaire d’Algérie, d’extraction juive berbère, Eric Zemmour aurait-il des cousins en Algérie ? L’imagination fertile de Farid Boudjellal a fait le reste. Il a bien voulu répondre à quelques questions.
Que l’on aime ou que l’on déteste les livres d’Eric Zemmour, on ne peut nier leur influence sur les milieux instruits et ceux moyennement instruits, et sur des cadres de haut niveau qui ne sont pas forcément aussi vieux et âgés que les sondages récents l’ont montré.
Parce que j’ai appris professionnellement au fil des jours et des années qui passent à aller au-delà du moi mortel, je le dis tristement et franchement dans la première ligne de mon article, qu’Eric Zemmour est un phénomène culturel digne d’être étudié et scruté de manière objective, et d’être sujet à une approche proactive méthodologique et intellectuelle équilibrée, qui met de côté notre principal désaccord avec un écrivain qui a su user de l’échec d’une gauche hypocrite et veloutée, pour transmettre son venin contre tout ce qui touche aux Arabes et aux musulmans, en général et à l’immigration en particulier.
Comme à chaque échéance électorale, les évêques de France pointent les thèmes qui animent, ou minent, les débats hexagonaux, dont celui des migrations et la place des religions.