Le groupe A3+ au Conseil de sécurité, dans lequel figure l’Algérie, a exigé, avant-hier à New York (Etats-Unis), le retrait «immédiat et sans conditions» de Libye des forces étrangères, considérées comme un «obstacle majeur» à la restauration de la paix, insistant sur le plein respect de la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de ce pays, a rapporté l’agence APS.
L’émissaire onusien Staffan de Mistura a effectué, la semaine passée, une tournée dans la région, où il a pris contact avec les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, et discuté sur la réalité et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations unies dans la dernière colonie d’Afrique.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental et chef de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), Alexander Ivanko, et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, présenteront leur exposé aujourd’hui lors de la réunion du Conseil de sécurité.
L'Algérie a appelé, hier, le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire preuve de plus de fermeté face aux violations des accords de cessez-le-feu constatés dans différents conflits à travers le monde, reprochant à l'organe onusien son «inaction» devant ces dépassements.
L’écrasante majorité des intervenants devant le Conseil de sécurité, réuni en urgence, jeudi dernier, à l’appel de l’Algérie, après la découverte macabre des corps des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne et enterrés dans une fosse commune à Rafah, au sud de Ghaza, était unanime à accuser l’Etat hébreu de «crimes d’atrocité».
Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, a souligné que «la protection des civils, la facilitation de l'acheminement des aides humanitaires à Ghaza et le respect de principes tels que la distinction et la proportionnalité ne sont pas une option mais un engagement». Il a réitéré l'impératif du retour au cessez-le-feu et de la mise en œuvre de toutes les étapes de l'accord pour parvenir à un cessez-le-feu durable et total.
L’Algérie a dénoncé, jeudi depuis New York, le «deux poids, deux mesures» dans l’application du droit international, notamment dans les Territoires palestiniens occupés où l’entité sioniste affiche un «mépris flagrant» pour ce droit. «La communauté internationale doit s’unir pour garantir le plein respect du droit international
Lors de cette session, Staffan de Mistura présentera un rapport sur «la situation et les perspectives du processus de paix» au Sahara occidental, au moment où le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la Minurso, Alexander Ivanko, présentera un rapport sur «le développement de la situation dans la zone couverte par le mandat de la mission de l’ONU».
Le Conseil s'est contenté de dénoncer les violations de l'intégrité territoriale de la RDC, sans nommer le Rwanda.Mais de plus en plus de ses membres dénonçaient publiquement Kigali.
Al’heure où les lignes géopolitiques se redessinent, l’Afrique aspire à occuper la place qui lui revient dans l’architecture institutionnelle mondiale. C’est dans ce contexte que l’Algérie a réitéré son engagement en faveur d’une réforme profonde et équitable du système multipartite.
La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Salma Bekhta Mansouri, a participé à une réunion dédiée à la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, connue sous le nom de C10.
Le président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois de février courant, l'ambassadeur de la Chine auprès des Nations Unies, Fu Cong, a fait savoir que la consolidation du cessez-le-feu à Ghaza et le renforcement de l'aide humanitaire en direction de l'enclave palestinienne seront au centre des priorités du Conseil au cours de ce mois.
L’Algérie, qui a placé les régions arabe et africaine au centre de ses priorités, a consacré sa présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, durant le mois de janvier, à défendre les causes justes, à relever les défis qui menacent la paix et la sécurité dans le monde, et à faire entendre la voix de l’Afrique.
La réunion d’hier se distingue-t-elle par son ambition de réunir les principaux acteurs concernés par la lutte contre le terrorisme en Afrique, tout en prenant en compte les volets sécuritaire, économique et social du problème.
Attaf a souligné l’importance des efforts internationaux et régionaux pour parvenir à un cessez-le-feu global et permanent à Ghaza.
Sous l’impulsion de l’Algérie, le Conseil de sécurité a décidé que les avoirs libyens gelés soient réinvestis en Libye.
Dans une déclaration liminaire en début d’une conférence de presse sur le bilan des activités de la diplomatie algérienne en 2024, M. Attaf a indiqué que «l’Algérie consacre son mandat au Conseil de sécurité de l’ONU à la défense des causes justes, dont la cause palestinienne et la question du Sahara occidental».
La Russie a annoncé dimanche avoir demandé pour aujourd’hui une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Syrie, où une offensive éclair de groupes rebelles menés par des islamistes radicaux ont fait chuter le pouvoir de Bachar al-Assad.
«Nous réaffirmons notre conviction selon laquelle un dialogue inclusif entre tous les Syriens, avec l’appui de la communauté internationale, reste la seule solution viable et juste pour régler cette crise qui n’a que trop duré», a souligné Nassim Gaouaoui, représentant permanent adjoint de l’Algérie auprès des Nations unies, au cours d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la situation en Syrie.
«La Cour a été soumise à des attaques visant à saper sa légitimité», dénonce la juge Tomoko Akane.