De retour à la table des négociations en Arabie Saoudite, les généraux soudanais en guerre tentent surtout de gagner des points sur le terrain militaire, en concentrant leurs efforts sur Nyala, la deuxième ville du pays, au cœur du Darfour, selon l’AFP.
Les négociations entre l’armée et les paramilitaires en guerre depuis plus de six mois, au Soudan, vont reprendre sous médiation américano-saoudienne, à Jeddah, en Arabie saoudite, a rapporté, hier, l’AFP. Depuis le 15 avril, le conflit a fait plus de 9000 morts, selon un bilan très sous-estimé de l’ONU, et 5,6 millions de personnes déplacées et réfugiées.
Les déplacements de populations au Soudan constituent l’une des plus grandes crises de protection auxquelles la communauté humanitaire est confrontée actuellement, indique le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Des humanitaires des Nations unies ont exprimé, ce week-end, leur profonde inquiétude après plus de 50 attaques contre des travailleurs humanitaires et des installations de soins de santé au Soudan en trois mois. «Nous sommes consternés par les informations selon lesquelles une équipe de Médecins Sans Frontières (MSF) a été agressée par des hommes armés à Khartoum hier (jeudi)», a déclaré le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha). MSF a affirmé qu'une équipe de 16 personnes à Khartoum a été violemment agressée physiquement par un groupe d'hommes armés qui les a frappée et fouettée, d'après l'Ocha.
L’artillerie a continué de faire trembler Khartoum hier malgré les sanctions américaines contre l’armée et les paramilitaires, qui semblent préparer une escalade dans leur lutte pour le pouvoir.
Le gouverneur du Darfour a exhorté, hier, les civils de cette vaste région de l’ouest du Soudan à s’armer, dernier appel de ce type en date après plus de six semaines de guerre entre l’armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo, rapporte l’AFP. «J’appelle le peuple du Darfour, jeunes et vieux, femmes et hommes, à prendre les armes pour défendre leurs biens», a lancé sur Twitter l’ancien chef rebelle Minni Minnawi, aujourd’hui proche de l’armée.
L’acheminement de l’aide humanitaire au Soudan en guerre était toujours impossible hier, au deuxième jour de la trêve entre militaires et paramilitaires, tandis que les médiateurs saoudiens et américains continuent à œuvrer pour mettre en place des couloirs sécurisés, rapporte l’AFP.
Les combats se sont poursuivis à Khartoum hier malgré l’entrée en vigueur officielle de la trêve d’une semaine entre l’armée et les paramilitaires censée laisser passer civils et aide humanitaire au Soudan, rapporte l’AFP.
Frappes aériennes et explosions ont de nouveau secoué hier le Soudan, après un mois de guerre pour le pouvoir entre deux généraux rivaux qui menace de dégénérer encore, au risque de déstabiliser les pays voisins, rapporte l’AFP.
Raids aériens, combats de rue et explosions ont fait trembler hier Khartoum, capitale du Soudan, où les engagements pris par deux généraux rivaux pour évacuer des civils des zones de combat et acheminer de l’aide humanitaire tardent à se matérialiser, rapporte l’AFP.
Les pourparlers en Arabie saoudite entre les généraux soudanais en guerre n’ont pas débouché sur des «progrès majeurs» pour l’instant, a affirmé hier un diplomate saoudien, selon des propos recueillis par l’AFP.
Les combats au Soudan ne faiblissaient pas hier, alors que les émissaires de l’armée et des paramilitaires en lutte pour le pouvoir n’ont rien laissé filtrer sur leurs négociations en cours en Arabie Saoudite pour un cessez-le-feu.
Les combats entre l’armée et les paramilitaires au Soudan n’ont jamais cessé depuis le début du conflit, il y a trois semaines, au mépris de multiples annonces de trêve, des experts redoutant une guerre de longue durée avec des belligérants à forces égales et peu enclins à céder.
Les dirigeants de l’armée et des forces paramilitaires en guerre au Soudan ont convenu d’une trêve de sept jours, du 4 au 11 mai, lors d’un entretien téléphonique avec le président sud-soudanais, Salva Kiir. C’est ce qu’a annoncé hier le ministère sud-soudanais des Affaires étrangères, relayé par l’AFP.
Raids aériens, tirs et explosions ont de nouveau secoué Khartoum hier, malgré l’annonce d’une trêve dans les combats entre l’armée et les paramilitaires qui ont plongé le Soudan dans une situation humanitaire proche «du point de rupture» selon l’ONU.
Le dernier bilan du conflit au Soudan fait état de 512 morts. En moins de deux semaines d’affrontements et malgré les trêves signées par les parties belligérantes, la facture est très lourde.