Nous travaillons en étroite collaboration avec les Etats-Unis pour mettre en œuvre la proposition de Trump, qui est le seul plan viable pour permettre un avenir différent.» C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahu, à l’issue de sa réunion, dimanche soir, avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, en visite éclaire en Israël.
Le président américain Donald Trump a réitéré sa décision de prendre Ghaza, après la déportation forcée de sa population, et promis l’enfer à la résistance palestinienne si l’ensemble des otages ne sont pas libérés samedi avant midi.
Dans une interview accordée à l’AFP, Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, a fustigé les manœuvres de Benyamin Netanyahu pour faire échouer le processus de cessez-le-feu en cours. «Ce que nous constatons, c’est un retard et un manque d’engagement dans la mise en œuvre de la première phase, ainsi qu’une tentative de créer un environnement politique, diplomatique et médiatique destiné à faire pression sur les négociateurs palestiniens avant l’entrée dans la deuxième phase. Cela met clairement l’accord en danger et pourrait mener à son arrêt ou son effondrement», a déclaré Bassem Naïm.
Depuis le début du conflit en 2021, une demi-douzaine de trêves et cessez-le-feu ont été signés, avant d’être systématiquement rompus. Les tentatives de médiation, notamment de l’Angola et du Kenya, ont jusqu’ici échoué.
Le président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois de février courant, l'ambassadeur de la Chine auprès des Nations Unies, Fu Cong, a fait savoir que la consolidation du cessez-le-feu à Ghaza et le renforcement de l'aide humanitaire en direction de l'enclave palestinienne seront au centre des priorités du Conseil au cours de ce mois.
Dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans, une demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves ont été déclarés entre les deux parties, avant d'être systématiquement rompus. L'ONU a appelé hier à rouvrir l'aéroport de Goma, théâtre d'affrontements intenses la semaine dernière.
Durant la journée de samedi dernier, rien ne présageait la décision surprise du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, de ne pas envoyer la délégation israélienne à Doha, pour prendre part, dès aujourd’hui, aux pourparlers relatifs à la 2e phase de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, tel que convenu entre les deux parties, sous la supervision des médiateurs qataris, égyptiens et américains.
Au vingt-deuxième jour, l’armée israélienne se retire du centre de Ghaza, en particulier de l’axe Netzarim et l’axe de la place du Koweït, à l’est de la rue Salah Al Din vers une zone proche de la frontière, les sites et installations militaires doivent être complètement détruits ou démantelés, les déplacés désarmés poursuivent leur retour, vers leurs maisons dans le nord, sans aucune entrave à leur liberté de mouvement dans toutes les zones de l’enclave.
Israël et l’organisation de résistance Hamas ont convenu hier un accord pour un cessez-le-feu à Ghaza et la libération d’otages, après 15 mois d’une guerre génocidaire qui a fait des dizaines de milliers de morts.
Aussi bien les médias israéliens, américains que britanniques ont évoqué une «lueur d’espoir» tout en restant prudents, alors que l’administration Biden sortante et celle de Trump qui la remplacera font la course pour s’approprier, chacune de son côté, un cessez-le feu, avant le 20 janvier.
Au lendemain de l’arrivée à Doha, au Qatar, d’une délégation israélienne pour rencontrer des médiateurs, le Hamas a déclaré, hier, que les discussions menées au Qatar en vue d’une trêve dans la bande de Ghaza étaient «sérieuses et positives».
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé jeudi à faire pression sur l’entité sioniste pour l’obliger à arrêter ses violations de l’accord de cessez-le-feu. De fait, alors que cet accord est entré en vigueur le 27 novembre à l’aube, l’armée israélienne a mené plusieurs frappes dans le Sud.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban, hier à 4h, après des mois de tentatives diplomatiques menées par les Etats-Unis et la France.
Pour les populations civiles du Liban, ce cessez-le-feu est assurément un immense soulagement après des semaines de bombardements intenses de l’aviation israélienne. Comme à Ghaza, celle-ci a ciblé les villes et les quartiers les plus denses afin de faire le maximum de victimes et de dégâts au niveau des logements et des infrastructures.
Après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah entre en vigueur ce mercredi.
Le chef de la diplomatie anglaise, David Cameron, a révélé hier, au cours d’une réunion du Forum économique mondial qui se tient en Arabie Saoudite, la teneur de la proposition de trêve faite au Hamas. «Une offre très généreuse de cessez-le-feu de 40 jours, de libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération des otages», a affirmé l’ancien Premier ministre britannique.
Des milliers de personnes ont défilé une nouvelle fois hier à Londres pour demander un cessez-le-feu permanent à Ghaza, pour la 11e manifestation nationale dans la capitale britannique depuis le 7 octobre 2023.
Selon le ministère de la Santé à Ghaza, 8 massacres ont été commis dans la nuit de lundi à mardi, soit après la proclamation du cessez-le-feu par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ces tueries ont fait 81 morts et 93 blessés.
Après des semaines de négociations, les Etats-Unis n’ont pu faire passer, vendredi, leur projet de résolution pour un cessez-le feu à Ghaza, en raison de son contenu partial. Le nouveau vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur un cessez-le-feu est reporté à demain, a appris hier l’AFP de sources diplomatiques.
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a renouvelé, jeudi, son appel à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, alors que les forces d’occupation israélienne assiègent pour le 4e jour consécutif l’hôpital Al Shifa.