En plein cœur de l’Iran, le thermomètre dépasse souvent les 40 degrés. Mais ces températures extrêmes restent supportables grâce aux tours à vent, les ancêtres écologiques de la climatisation, qui intéressent de nouveau les architectes. Située non loin de la Route de la soie, Yazd est l’une des villes les plus chaudes au monde. Entourée de deux déserts, ses étés sont brûlants et les pluies extrêmement rares. Ses habitants ont appris à s’y adapter avec des méthodes inventées il y a plus de 2500 ans, au temps où l’empire perse dominait le Moyen-Orient.
Comme pour les humains, les animaux domestiques comme les animaux sauvages peuvent manquer d’eau, de fraîcheur et risquent de se déshydrater en ces temps de fortes chaleurs. «Effectivement, la canicule a fortement impacté la biodiversité que ce soit la faune ou la flore», assure Mourad Ahmim, enseignant-chercheur en écologie et environnement à l’université de Béjaïa. Selon lui, les températures ressenties en ce moment sont plus fortes que les températures que peuvent supporter les animaux mais aussi les végétaux. C’est pourquoi le chercheur alerte : «La faune est en train de souffrir.
L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale», s’est alarmé jeudi 27 juillet le secrétaire général de l’ONU. D’ores et déjà, juillet 2023 est considéré comme «le mois le plus chaud jamais mesuré». L’Algérie, à l’instar de plusieurs autres pays méditerranéens, a suffoqué trois semaines durant sous une chaleur historique, donnant lieu à des incendies dans plusieurs régions du centre et de l’est du pays.
Touchées par une canicule exceptionnelle, les villes du nord du pays subissent un épisode de feux de forêt qui fait craindre celui de l’été 2021.
Des températures records ont été enregistrées à travers le pays durant le mois de juillet en cours, ce qui nécessite la mise en place d'un mécanisme de suivi et d'alertes précoces pour limiter les impacts des dangers liés à la canicule dans le cadre d'une stratégie d'adaptation au climat, a recommandé un expert algérien de l'Office national de la météorologie (ONM).
Les pics de chaleur, qui rendent pénible le quotidien des Algériens depuis plus d’une semaine, constituent un événement en soi dans la mesure où tout concorde à dire que des records historiques de température viennent d’être battus. L’épisode ne devrait pas être pris à la légère et ignoré une fois passé.
Le sud de l’Algérie bat des records de températures diurnes et nocturnes très fortes pour la saison, dépassant allègrement les 49°C et qui se prolongent depuis plus d’une semaine mais aucun dispositif spécifique n’est entré en vigueur hormis l’aménagement des horaires de la Fonction publique.
Le thermomètre affiche des températures de fièvre carabinée depuis des jours et les BMS canicule sont tellement répétitifs que leur caractère «spécial» est superflu en la circonstance.
Depuis lundi, plusieurs wilayas du pays, notamment du nord et de l’intérieur, connaissent une vague de chaleur caniculaire. Cette hausse des températures est une épreuve de plus pour les 700 000 candidats au bac, mais aussi pour le staff en charge de la surveillance et de l’organisation.