Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a annoncé, hier, la fermeture des bureaux de la chaîne qatarie Al Jazzera en Israël. Le gouvernement israélien a «décidé à l’unanimité» de «fermer en Israël» la chaîne Al Jazeera, a-t-il indiqué dans un message sur X (anciennement Twitter), sans autre détail sur les mesures prises.
Tel-Aviv qui interdit Al Jazeera, ce n’est pas une surprise. Elle n’a jamais supporté que le chaîne satellitaire arabe se mette résolument du côté des Palestiniens et qu’elle documente la réalité de l’occupation, notamment dans ses aspects répressifs et génocidaires.
Dans une interview qu’il a accordée, mercredi, à Atheer, la plateforme de la chaîne qatarie Al Jazeera, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité régionale et internationale.
Le président de la République, Abdelmadjid, Tebboune s’est exprimé, dans une interview accordée à la chaîne Al Jazeera, sur plusieurs sujets et dossiers de l’heure, comme la crise entre l’Algérie et le Maroc, les relations algéro-françaises, la cause palestinienne et le conflit en Ukraine.
L’assassinat de la journaliste Shireen Abou Akleh, par un tir de l’armée d’occupation israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale. Shireen Abu Akleh portait un gilet pare-balles siglé «Presse» lorsqu’elle a été tuée. Elle a été atteinte d’une balle dans la tête. Sa mort intervient dans un climat tendu, un an après la dernière guerre de Ghaza entre l’Etat hébreu et le Hamas islamiste, qui contrôle l’enclave palestinienne sous blocus israélien, et dans le sillage d’une série de violences faisant craindre une nouvelle escalade militaire.