Selon les perspectives mondiales du gaz du GECF : La demande de gaz naturel devrait croître de 32% à l’horizon 2050

13/03/2025 mis à jour: 10:00
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Le gaz naturel, un catalyseur d’industrialisation et de prospérité

Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) estime, dans la 9e édition du rapport «GECF Global Outlook 2050» lancée officiellement cette semaine, à Doha, au Qatar, que la demande mondiale de gaz naturel devrait croître de 32% d’ici 2050, sans qu’aucun pic de la demande ne pointe à l’horizon. 

Une demande en nette hausse qui nécessitera, selon le rapport, 11,1 billions de dollars d’investissements. 
Dans un discours prononcé à l’occasion de la publication du rapport, le secrétaire général de l’organisation, Mohamed Hamel, a estimé que «le gaz naturel représente 40% de la demande énergétique supplémentaire, soit la part la plus élevée de tous les combustibles».

Il affirme que «le gaz naturel n’est pas seulement un pont vers l’avenir; il en fait partie intégrante». Pour le SG du GECF, les conclusions du rapport Global Gas Outlook (GGO) «confirment l’argument du Forum, selon lequel seul un mix énergétique diversifié, adapté aux spécificités et aux priorités de chaque pays, région et ville, peut garantir un équilibre entre sécurité énergétique, accessibilité financière et durabilité». 
 

Selon Mohamed Hamel, «le gaz naturel demeure indispensable à la transition de la biomasse vers des combustibles de cuisson plus propres, au passage du charbon au gaz, à l’appui et à la stabilité des énergies renouvelables, à l’alimentation des centres de données d’IA, à la décarbonation des transports et des industries difficiles à réduire, et à la garantie de la sécurité alimentaire grâce à la production d’engrais».
 

De plus, estime le GECF, «les perspectives mondiales du gaz dissipent le mythe selon lequel les investissements dans le gaz naturel peuvent être stoppés. 

Répondre à la demande future nécessite un investissement colossal de 11,1 billions de dollars, dans les secteurs amont et intermédiaire». 

Dans les pays en développement, notamment en Afrique, le gaz naturel n’est pas seulement une ressource énergétique, «c’est un catalyseur de croissance, d’industrialisation et de prospérité. Garantir l’accès au gaz naturel n’est pas seulement une nécessité économique, mais une obligation morale pour sortir les populations de la pauvreté», souligne Mohamed Hamel. 

Il estime, en outre, que «le scénario énergétique durable présenté dans le GGO démontre l’existence d’une voie équilibrée, qui assure la sécurité énergétique, l’accessibilité financière et la durabilité tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte. Cette voie nécessite encore plus de gaz naturel».Zhor Hadjam
 

 

GECF ?
Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) (connu au niveau international sous son nom anglais Gas Exporting Countries Forum - GECF) est un forum intergouvernemental visant à défendre les intérêts nationaux des principaux pays exportateurs de gaz naturel. Le FPEG compte parmi ses membres les cinq principaux producteurs mondiaux de gaz (Russie, Iran, Qatar, Venezuela, Algérie), qui contrôlent 73% des réserves mondiales et 42% de la production. Les membres du Forum des pays exportateurs de gaz, fondé en 2001 à Téhéran, en Iran, se réunissent une fois par an. Le 23 décembre 2008, à l’issue d’une rencontre à Moscou du Forum, les pays membres ont décidé de créer un secrétariat permanent et d’adopter une charte formalisant juridiquement l’existence du FPEG. Le siège de l’organisation sera au Qatar. Lors de cette réunion, les participants se sont mis d’accord pour coordonner leurs efforts sur plusieurs axes, dont les échanges d’information au sujet des prévisions et des programmes d’investissement, les relations avec les pays consommateurs, la mise en œuvre de nouvelles technologies, et le développement de la production de gaz naturel liquéfié.  (source : wikipédia)
 

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