Lors d’une conférence presse commune, Me Barihim Tairi, président de l’Union des barreaux d’Algérie (Unba) et Laidi Aoudeche, président du Syndicat national des magistrats (Snm) ont parlé d’«un grand défi» et d’«une longue bataille judiciaire» qui les attend.
Ils ont mis l’accent sur «l’importance» de la conférence, «particulièrement avec la présence» d’un cadre dirigeant du Hamas et membre de la résistance palestinienne, ainsi que «d’éminents professionnels» du droit vénus de plusieurs pays «pour décider et engager des poursuites judiciaires contre l’entité sioniste avec ses dirigeants civils et militaires, qui ont commis de graves crimes de guerre, de génocide et contre l’humanité en Palestine occupée».
Me Tairi a relevé «la participation du président du barreau de Jordanie, qui représente aussi, a-t-il précisé, l’Union des avocats arabes, qui compte près d’un million d’avocats, qui soutiendront la plainte, ainsi que Me Gilles Devers, qui nous aidera à travers son expérience dans la saisine de la CPI contre l’entité sioniste». Me Aoudeche a mis l’accent sur «la préoccupation partagée par l’ensemble des participants à la conférence et qui concerne la nécessité de poursuivre les auteurs des crimes génocidaires devant les instances judiciaires internationales».
Pour lui, les résolutions constituent les points de la feuille de route, qui seront exécutés et suivis. «Nous sommes devant un grand défi. Une grande bataille judiciaire nous attend. Des démarches peuvent être engagées pour élargir la participation à cette action à d’autres parties pour donner un signal fort à nos frères palestiniens qui subissent les violences, et à l’entité sioniste, qui doit savoir que ses crimes ne resteront pas impunis.»