Lors d’une conférence presse commune, Me Barihim Tairi, président de l’Union des barreaux d’Algérie (Unba) et Laidi Aoudeche, président du Syndicat national des magistrats (Snm) ont parlé d’«un grand défi» et d’«une longue bataille judiciaire» qui les attend.
Alors que les bombardements barbares sur la Bande de Ghaza se poursuivent, de nombreux pays ont pris la décision d’engager une procédure (ou de la soutenir) devant la Cour pénale internationale (CPI), contre l’entité sioniste pour «génocide».
Depuis sa déclaration, dimanche dernier, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, s’est muré dans un silence de marbre alors que de nombreuses plaintes pour génocide sont engagées contre l’entité sioniste. En visite au poste frontalier Rafah, reliant Ghaza à l’Egypte, le procureur, et après avoir été empêché par l’armée d’occupation d’accéder à Ghaza, avait averti que «le fait d’empêcher l’aide humanitaire pourrait constituer un crime».
Faisant partie des citoyens et professionnels du droit qui ont répondu favorablement à l’appel de Me Gilles Devers, avocat de la Palestine et du Polisario, de poursuivre Israël pour ses crimes à Ghaza, Me Boudjemâa Ghechir a qualifié cette décision «d’acte citoyen contre l’impunité». Dans l’entretien qu’il a accordé à El Watan, il explique les raisons d’une démarche tout en s’interrogeant sur le fait que la saisine n’a pas été faite par les Etats membres de la CPI, comme la Palestine, la Tunisie et la Jordanie.