Dans de telles conditions, comment ne pas s’interroger sur la reconnaissance des compétences de nos journalistes diplômés tant sur notre sol qu’à l’international ? Nos journalistes essayent tant bien que mal d’honorer leur rôle de trait d’union entre la société, les autorités nationales et locale.
Comme aussi bannir les entraves bureaucratiques et combattre la corruption, la médiocrité et l’ignorance. En soutenant la presse nationale réellement, car la presse devrait être démocratique au service d’une mission d’intérêt public et d’un Etat national.
Nous contribuons certainement au renforcement des bases de l’Etat de droit pour faire avancer la société dans la vie démocratique politique et économique.
En effet, la presse et les médias en général doivent véhiculer l’information et les idées qui participent à l’évolution de la pensée, à l’épanouissement culturel et au développement de la société en général. Sur ce sujet, il est nécessaire et important d’instaurer le dialogue comme le recommande si bien notre religion : «On a fait de vous une société rassembleuse, de concertation et de consultation sur tous les sujets qui touchent à la nation», c’est dire que le dialogue est un élément de haute valeur civilisationnelle pour apporter des éclairages et réveiller les consciences pour notre progrès et notre développement.
C’est là que s’exprime le sentiment nationaliste et patriotique. Les ressources humaines occupent aujourd’hui une place de choix dans l’amélioration du climat politique, la stabilité et l’environnement des affaires dont dépendra la transition démocratique et socio-économique et où doit se projeter, à notre avis, sur une charte des valeurs pour un projet de société de presse de démocratie participative comme un vecteur de progrès d’une nation.
Évidemment, l’étape actuelle nous impose de bien gérer notre projet de société démocratique social, parce que nous sommes un pays aux portes de l’Occident et au cœur de l’Afrique et du Maghreb.
Cela constitue la base du modèle démocratique et social dans le nouveau monde d’aujourd’hui bâti sur la compétitivité, la communication et la ressource humaine, à mettre en place dans le futur. Mais, bien que chaque lecteur ou observateur soit différent de l’autre, la presse en Algérie a fait un long chemin. Elle s’est mise aux côtés du peuple en mettant sa plume au service de la patrie et ses institutions, des mouvements populaires ainsi que des chômeurs et des démunis.
Elle a été le porte-voix des Algériens et des sans-voix, ainsi que des travailleurs, des fonctionnaires et des militants des droits de l’homme, des associations humanitaires, des démocrates et la société civile et de faire la lumière sur les conditions de vie et des attentes des citoyens de l’Algérie profonde auprès des autorités du pays.
Aujourd’hui, la société civile, l’élite intellectuelle et toutes les Algériennes et les algériens en général vous saluent pour votre devoir et le droit d’informer, car vos défis étaient à la hauteur de l’amour du pays et l’engagement nationaliste pour la sauvegarde des valeurs de la république algérienne. Là, il va sans dire, c’est une presse qui est assez ouverte à l’expression citoyenne et au cœur de l’Algérie profonde, notamment de l’information locale, nationale et internationale. Mais ce ne sont pas tous les journaux qui ouvrent leurs colonnes aux citoyens et aux fidèles lectrices et lecteurs désireux exprimer une idée, une opinion ou avis quelconque.
L’occasion doit être donnée pour se concerter sur la situation de la liberté d’expression et discuter de la possibilité d’élaborer un projet de presse démocratique social en Algérie en réfléchissant, notamment sur les actions présentes et futures à mener pour améliorer le paysage et l’environnement de la presse et des médias en général .
D’emblée, la presse nationale en Algérie est une somme de symboles et d’acquis qui font désormais partie de notre histoire politique, intellectuelle et culturelle plurielle dans un environnement encore hostile et complexe. Oui et encore oui, nous considérons que la presse a aidé le pays à ne pas s’effondrer dans le temps de la décennie noire et rouge (qui tue qui ?). Comme tout le monde le sait, elle a beaucoup souffert à cet effet des affres du terrorisme ; elle compte plusieurs victimes, nous leur rendons ici un hommage particulier et appuyé.
Mais cela ne l’empêchera pas d’être présente tous les jours sur les étals des kiosques et d’être, ainsi, aux côtés du peuple en perpétuant la flamme de la liberté d’expression et le droit d’informer avec patriotisme et professionnalisme pour comprendre avec objectivité l’actualité politique, socioéconomique et culturelle.
C’est un pas important qui restera dans l’histoire du pays de faire évoluer les rapports entre les structures de l’État, les Algériens et la société en tant qu’acteurs directs de l’Algérie profonde. Là également intervient la liberté de la presse qui véhicule l’information et contribue au développement de la société et qui a un grand rôle à jouer dans la démocratie et la lutte contre la corruption et la bureaucratie.
Elle doit retenir aujourd’hui davantage l’attention des pouvoirs publics en vue d’un meilleur développement et de la promotion d’une presse libre incontournable et vitale dans l’exercice et le processus démocratique pour construire une Algérie nouvelle et forte. Le pays, plus que jamais, vit aujourd’hui une situation des plus difficiles et traverse une phase décisive de son histoire pour surmonter les difficultés qui font obstacle aux réformes structurelles indispensables pour libérer le pays de sa dépendance de la rente pétro-gazière et améliorer les perspectives socio-économiques pour les jeunes qui stagnent dans le chômage, le désespoir et la “harga”.Ce qui nous unit, ce sont l’avenir du pays, son économie réelle et son indépendance économique.
L’Algérie, c’est un territoire de 2 381 741 km2, le plus vaste d’Afrique (cinq fois le territoire français) et, enfin, un grand pays de gisements de matières premières et d’énergies renouvelables, de potentialités agricoles et industrielles, et qui peut sans problème développer son industrie industrialisante pour rétablir l’avenir socioéconomique de l’Algérie dans son indépendance économique.
A notre humble avis, et nombreux sont celles ou ceux qui le partagent, beaucoup reste à faire pour qu’elle joue le rôle qui lui est dévolu. En effet, la presse constitue aujourd’hui l’organe et l’assise de base de l’exercice de la démocratie participative pour la bonne gouvernance territoriale.
L’Algérie célèbre sa Journée nationale de la presse, coïncidant avec le 22 octobre de chaque année. C’est une halte nécessaire pour faire le bilan de ce qui a été fait et de ce qui ne l’a pas été, c’est aussi le moment de se remettre en cause et de se demander ce qu’il y a lieu de faire pour être au diapason des attentes des lecteurs et des Algériens. Le débat en est là aujourd’hui, où chaque idée ou solution est plus importante que l’argent ou le prix du baril de pétrole.
Nous tenons aussi, en cette heureuse occasion, à présenter nos sincères félicitations aux journalistes et correspondants, en particulier à ceux qui ont participé à l’aventure qui a permis l’existence de notre presse. Bien que chaque lecteur soit différent de l’autre, la presse nationale a pu trouver la formule pour intéresser un large public.
De notre point de vue, la presse en Algérie a fait un long chemin et a contribué grandement et pleinement à la vie générale nationale et locale. Comme aussi la corporation journalistique s’est mise aux côtés du peuple en mettant sa plume au service de la patrie, des mouvements populaires pour la juste cause des intérêts suprêmes du pays ainsi que des chômeurs et des démunis.
Elle a été le porte-voix des Algériens et des sans-voix, ainsi que des travailleurs, des fonctionnaires, des associations humanitaires, des démocrates, des militants des droits de l’Homme et de la société civile pour faire la lumière sur les conditions de vie et les attentes des citoyens auprès des autorités du pays. La société civile, l’élite intellectuelle et tous les Algériens en général vous saluent pour votre devoir et le droit d’informer car vos défis étaient à la hauteur de l’amour du pays et de l’engagement nationaliste pour la sauvegarde des valeurs de la République algérienne.
Là, il va sans dire que c’est une presse qui est assez ouverte à l’expression citoyenne et au cœur de l’Algérie profonde, notamment de l’information locale, nationale et internationale. Mais ce ne sont pas tous les journaux qui ouvrent leurs colonnes aux citoyens et aux fidèles lectrices et lecteurs désireux d’exprimer une idée, une opinion ou un avis d’intérêt général. Il est cependant primordial de signaler que, pour améliorer le contenu de notre presse ou médias en général, tout le monde doit contribuer à écrire l’avenir de notre presse nationale au service du pays. En effet, cette Journée nationale nous interpelle en permanence pour s’élever et s’adapter à un monde de communication bouleversant, notamment sur les actions présentes et futures à mener pour améliorer le paysage et l’environnement médiatique.
En dépit des difficultés, les journalistes locaux et nationaux honorent leur mission d’information, à l’instar des journaux comme El Watan, Liberté, Le Soir d’Algérie, El Khabar, Le Quotidien d’Oran, l’Expression DZ, l’Express Algérie, Crésus pour ne citer que ceux-là, qui ont chacun des journalistes ou collaborateurs animés d’une très forte volonté et de beaucoup de motivation pour donner du contenu et du sens à ce qu’ils écrivent. Aujourd’hui, son plus grand soutien est la confiance de ses lecteurs.
Les journalistes sont appelés à jouer leur rôle prépondérant au service d’une l’Algérie démocratique pour instaurer l’Algérie nouvelle en cours de gestation.
Par Abaci Mhamed , Expert financier