La Russie, qui est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde, représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l’Union européenne.
La production pétrolière de l’Algérie dépassera au mois d’avril prochain 1 million de barils par jour (mb/j), soit une hausse de 10 000 barils/jour par rapport au mois de mars, a fait savoir, hier à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
L’année 2022 sera celle du décollage économique en Algérie. C’est du moins l’objectif affiché au plus haut sommet de l’Etat. Dans ce contexte et pour aller dans cette direction, une nouvelle organisation syndicale patronale a été créée. Elle aura comme priorité de rétablir le lien de confiance entre les entreprises, les investisseurs et les pouvoirs publics, susciter la concertation sur les réformes à mener avant l’élaboration des textes d’application, et lutter contre la paralysie de l’administration et sa résistance au changement. Dans cet entretien, Kamel Moula, président du Conseil du renouveau économique algérien (Crea), nous donne son éclairage.
Les pays membres de l’OPEP+ ont convenu hier, lors de leur réunion mensuelle, de s’en tenir à leur plan d’augmentation de la production en avril, malgré la pression et les appels incessants des pays consommateurs – menés par les Etats -Unis – pour amener l’alliance à mettre plus de brut sur le marché, dans un contexte de flambée, jamais égalée depuis 2013, des prix de l’or noir.
Pour Francis Perrin, chercheur à IRIS, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio française RTL, «les autorités russes n’iront pas jusqu’à fermer délibérément le robinet, parce qu’elles savent qu’économiquement ce ne serait pas bon pour elles (...)».
Les Algériens consomment plus de 40 millions de baguettes par jour, selon les derniers chiffres du ministère du Commerce.
L’Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d’euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d’assurer son approvisionnement en énergie, a indiqué hier le ministère de l’Economie et du Climat.
Les vingt-trois pays de l'Opep+ ont décidé de n’augmenter que sensiblement leur production malgré la flambée des cours du pétrole, due à la guerre en Ukraine.
Les prix du pétrole continuaient leur flambée mercredi 2 mars, le baril de Brent dépassant les 110 dollars pour la première fois depuis 2014, poussés par la guerre en Ukraine et les craintes pour l'approvisionnement mondial.
Alors que les prix du gaz sont au plus haut sur les marchés de référence, les pays européens craignent de plus en plus pour leurs approvisionnements futurs en gaz, et entament une véritable course contre la montre pour tenter de compenser une éventuelle rupture de l’approvisionnement en provenance de la Russie, qui fournit plus de 40% de gaz au Vieux Continent.
L’allocation chômage a été instituée par la loi de finances 2022 au profit des chômeurs primo-demandeurs d’emploi inscrits auprès des services de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), elle vise principalement les chômeurs nouveaux demandeurs d’emploi ayant entre 19 et 40 ans, qui pourront bénéficier d’un présalaire d’un montant de 13 000 DA, et cela afin de leur assurer une garantie de subvention à leurs besoins en dépenses mensuelles jusqu’à l’obtention d’un poste de travail.
Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’est refusé, pour l’instant, à divulguer la liste des mis en cause, même s’il a indiqué que des cabinets avaient fait appel devant la justice et que les services du ministère «attendent les résultats des recours pour visiter à nouveau ces bureaux, après la fin de la durée de la sanction (60 jours), en vue d’exercer le droit de contrôle».
La décision du ministre du Commerce, quoique justifiée, est un tant soit peu cocasse : si cette activité et cette existence sont illégales et que l’illégalité est confirmée, il est difficile de comprendre pourquoi limiter la fermeture à deux mois ?
A l’ombre des bombardements en Ukraine, la guerre économique semble être le véritable terrain où l’Occident et la Russie mènent un duel des plus féroces sur le Vieux Continent. En sus de la volonté de chasser le gaz russe de l’Europe qui semble être la véritable motivation de ce conflit, une guerre financière fait rage également et dans laquelle les monnaies s’affrontent.
Si leurs pairs intervenant dans le négoce de blés sont dans la tourmente, la crise entre Moscou et Kiev ayant faussé tous leurs calculs en raison des lourdes contraintes logistiques, les compagnies de fret maritime désormais de moins en moins favorables à de nouveaux engagements pour les expéditions céréalières depuis les ports de la mer Noire à destination de nombre de marchés et de pays dont, en particulier, l’Algérie qui s’est tournée vers cette zone après l’interruption des achats en France, les négociants et traders spécialisés dans les fertilisants, l’ammoniac, surtout, commencent, quant à eux, à s’agiter et à se frotter les mains.
Les pressions occidentales, notamment américaines, se font de plus en plus plus insistantes sur l’Organisation des exportateurs de pétrole (Opep) pour l’amener à mettre plus de brut sur le marché afin d’inverser la courbe des cours de l’or noir sur les marchés mondiaux.
En novembre dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait appelé les pays à se préparer à de nouveaux chocs alimentaires après la pandémie de Covid-19.
La Russie et l’Ukraine sont parmi les plus grands pays producteurs de blé. La Russie produit entre 75 et 85 millions de tonnes, tandis que l’Ukraine produit entre 26 et 28 millions de tonnes. La production des deux pays peut dépasser 100 millions de tonnes alors que celle enregistrée à l’échelle mondiale est estimée à 750 millions de tonnes ! En termes d’exportation, la Russie représente entre 37 et 40 millions de tonnes, tandis que les exportations de l’Ukraine peuvent dépasser 17 millions de tonnes. Ainsi, les deux pays exportent à eux seuls jusqu’à 60 millions de tonnes, sachant que la quantité de blé mise sur les marchés mondiaux est estimée à 175 millions de tonnes, cela signifie que les deux pays détiennent 34% du marché international de ce produit stratégique, et c’est très important comme chiffre qui peut faire la différence !
Instituée en application des directives et des orientations du président de la République d’œuvrer à la relance économique par l’accompagnement et le suivi des PME/PMI, la commission de la wilaya de Biskra, constituée à cet effet de représentants de plusieurs secteurs en charge du développement et de la promotion des investissements privés, a octroyé 26 permis d’exploitation exceptionnelle à des chefs d’entreprise et de société, dont les projets étaient gelés depuis des années pour certains, pour différentes raisons liées à des tracasseries, des lourdeurs et des dispositions administratives inadéquates, a-t-on appris de la cellule de communication de la wilaya de Biskra.
Après une longue période d’arrêt, 22 autorisations d’exploitation ont été accordées exceptionnellement par la wilaya de Annaba aux propriétaires de projets achevés.