Le Front des forces socialistes (FFS) a rendu hier hommage aux victimes des massacres du 8 Mai 1945 commis par la France coloniale contre des manifestants algériens réclamant le droit à l’indépendance. Le plus vieux parti de l’opposition continuera d’exiger que justice soit faite, a affirmé son secrétariat national dans un communiqué sanctionnant sa réunion tenue les 5 et 6 mai courant.
«Ce crime contre l’humanité ne peut être rangé dans le registre des détails de l’histoire. Il appartient aux autorités françaises de le reconnaître en tant que tel avec ce que cela exige comme excuses officielles et réparations», insistent les responsables du FFS. Lors de cette rencontre, le parti de feu Hocine Aït Ahmed a adopté son plan d’action annuel. En concertation avec les organisations de la société civile autonomes, les personnalités et les compétences nationales, il a engagé le processus d’élaboration d’un projet politique, économique, social et culturel.
«Ce projet, qui sera soumis aux Algériens, affirme le parti du défunt Hocine Aït Ahmed, est une alternative politique qui répondra aux attentes légitimes de nos compatriotes et qui propulsera notre pays au rang de grande puissance régionale». Soucieux d’épargner à notre pays de nouvelles crises et de nouveaux traumatismes, le FFS réitère une fois de plus sa disponibilité à s’engager dans tout processus politique qui permettra l’élaboration d’un «pacte historique» pour le parachèvement du projet national.
Le FFS considère plus que jamais que la principale ligne de démarcation est entre «forces patriotiques» et «cercles antinationaux». Le plus vieux parti de l’opposition prend, par ailleurs, acte de «l’évolution des positions» de certains milieux politiques se réclamant de l’opposition, en renonçant «aux logiques populistes et extrémistes» qui ont largement contribué à pervertir l’esprit patriotique et démocratique du mouvement populaire du 22 février 2019.