Formation professionnelle : Plus de 300 000 places pour la session de février

24/02/2025 mis à jour: 03:11
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Photo : D. R.

Blida a accueilli, hier, la rentrée de la formation professionnelle pour la session de février 2025. Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine El-Mahdi Oualid, a donné le coup d’envoi de cette session à l’Institut national spécialisé (INSFP) en agroalimentaire Aboubakr Belkaid, au cœur de la Ville des Roses, où un exposé détaillé lui a été présenté sur l’état du secteur et ses perspectives d’évolution.

Avec une offre globale de 312 225 nouvelles places pédagogiques, cette session représente, selon le premier responsable du secteur, «une opportunité» pour les jeunes en quête de qualification.

Parmi ces places, 65 961 sont dédiées à l’apprentissage, 45 153 à la formation présentielle et 980 à distance, sans oublier les dispositifs spécifiques pour les femmes au foyer, les bénéficiaires de l’allocation chômage et les personnes aux besoins spécifiques.

Ces places sont répartis sur plus de 1200 établissements à travers le pays. Selon le directeur de l’orientation, des examens et des homologations au ministère, Rachid El Hadj Messaoud, cité par l’agence APS, cette session de février est considérée comme une session de rattrapage pour ceux qui ont raté la session de septembre dernier.

La nouveauté, cette année, réside dans la digitalisation des inscriptions. Les  candidats ont ainsi  pu s’inscrire entièrement en ligne via la plateforme  «Takwin.dz», un dispositif qui a permis l’enregistrement à distance de 251 000 jeunes, sans recours au papier.

Dans une précédente intervention médiatique,  Yacine El-Mahdi Oualid a insisté sur l’impératif d’adapter l’offre de formation aux besoins spécifiques de chaque wilaya. «L’objectif est de couvrir de façon précise les attentes du marché du travail et d’augmenter le taux d’intégration des diplômés», a-t-il affirmé. Une démarche qui s’accompagne du développement de 15 centres d’excellence, conçus comme des pôles régionaux en adéquation avec le tissu industriel local.

Au-delà de l’acquisition de compétences techniques, le ministère mise sur l’entrepreneuriat comme levier d’insertion professionnelle. «Nous permettons aux jeunes de domicilier leurs activités au sein des établissements de formation professionnelle et d’accéder aux équipements nécessaires», a détaillé le ministre.

Un dispositif qui devra allier entre la formation et le financement, un an après l’obtention du diplôme. Dans cette logique, un concours national sur l’innovation et la création de start-up est en préparation en partenariat avec le ministère chargé des Start-up. 
 

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