La ville d’Akbou a levé le rideau, lundi, sur la 15e édition du Festival de la Soummam du théâtre amazigh amateur, dont les activités se déroulent jusqu’au 28 décembre, à la maison de jeunes de la ville, Abderrahmane Farès.
Durant ces journées, pas moins de 13 troupes venues de cinq wilayas, notamment de Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Touggourt et enfin Timimoun se produiront en compétition lors de cette manifestation culturelle qui vise à promouvoir le théâtre d’expression amazighe. Les organisateurs, à savoir l’association Etoile culturelle d’Akbou, en collaboration avec le comité des fêtes de la même commune, ont prévu également des ateliers de formation destinés aux comédiens ainsi qu’aux jeunes de la région désirant s’imprégner des techniques théâtrales.
Cette édition est dédiée, selon les organisateurs, à Djamel Benaouf, écrivain, dramaturge et poète né en 1960, à Ighil Ali, dans la wilaya de Béjaïa. Une table ronde sera consacrée à l’occasion à l’œuvre de ce militant de la cause amazighe. Né en 1960, à Ighil Ali, dans la wilaya de Béjaïa, Djamel Benaouf a vécu dans la ville d’Oran depuis l’âge de 6 ans. Benaouf a participé à la fondation de l’association Numidia, à la faveur de la nouvelle loi sur les associations de 1980. Une des principales missions qui a été donné à l’association et la promotion de la culture et la langue amazighe, à travers son enseignement. Djamel Benaouf a son compte plusieurs ouvrages dont Tujjma tuzzma isefra (nostalgie et remontrances), un recueil de poésies en kabyle paru en 2005, Timlilit n tyermiwin – ungal (la ville-rencontre), un roman écrit également dans la même langue, pour ce citer que ceux là, en plus de plusieurs pièces théâtrales.