Les tenors de la première administration Trump ne feront pas partie du prochain gouvernement américain malgré des rumeurs qui allouaient déjà le Pentagone à Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA.
Donald Trump a confirmé qu'il n'inclurait ni l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo ni l'ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley dans son administration en formation, malgré leur implication passée dans ses précédents mandats. Sur son réseau Truth Social, Trump a exprimé sa gratitude pour leur service tout en précisant qu'il ne les solliciterait pas pour de nouveaux rôles, marquant un changement notable pour ses relations avec ces deux figures du parti républicain.
Mike Pompeo, qui avait initialement gagné la confiance de Trump en tant que directeur de la CIA puis secrétaire d'État, était considéré comme un candidat potentiel pour le poste de secrétaire à la Défense. Pompeo avait contribué à plusieurs actions emblématiques de la politique étrangère de Trump, notamment le retrait de l'accord sur le nucléaire iranien et l'ouverture diplomatique envers la Corée du Nord. Cependant, les deux hommes ont montré des divergences sur des sujets clés, notamment sur l'Ukraine. Pompeo a défendu une approche plus agressive en faveur de l'Ukraine, préconisant des livraisons d'armes et des sanctions supplémentaires contre la Russie, des mesures opposées aux positions de Trump. En outre, son implication récente avec Nippon Steel, pour laquelle il a plaidé en faveur d'un rachat controversé de US Steel, a également pu peser dans la décision de Trump, qui s'est opposé à cette acquisition.
Nikki Haley, pour sa part, est devenue l'une des figures marquantes des primaires républicaines en tant que rivale de Trump. Après avoir quitté son poste d'ambassadrice à l'ONU, elle s'est présentée aux primaires en jouant la carte du renouvellement de génération et en mettant en garde contre les risques de «chaos» associés à une nouvelle présidence Trump. Bien qu'elle ait finalement renoncé à sa candidature et apporté son soutien à Trump, il semble que leurs différences et son opposition temporaire aient contribué à l'exclusion de son nom pour un poste dans la nouvelle administration.
Trump se tourne donc vers d'autres personnalités pour former son équipe, ce qui marque une réorientation de son entourage politique pour ce second mandat, alors qu'il semble vouloir écarter les figures qui, par le passé, ont manifesté des divergences avec lui.