Le ministère de l’Agriculture a clairement indiqué que l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) dispose de quantités importantes et suffisantes de légumes secs et de riz, que ce soit pour le stock de sécurité ou pour le stock de régulation.
Une semaine après avoir fixé les prix de référence des légumineuses et du riz pour freiner la flambée des prix de ces produits alimentaires de base par le biais de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) rassure sur la disponibilité de ces produits.
Dans un communiqué rendu public sur sa page Facebook, ce département dément toute perturbation sur le marché des légumineuses. «L’OAIC, importateur exclusif des légumineuses et du riz, est à même de répondre aisément, de par ses capacités et ses moyens opérationnels, à l’ensemble des demandes en ces produits à l’échelle nationale», indique la même source.
Celle-ci ajoute que l’OAIC dispose de «quantités considérables et suffisantes de légumineuses et de riz (stocks de régulation et de sécurité)», rappelant que les produits en question sont emballés et floqués de la marque de l’OAIC ou de la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS), et proposés en «packs de différents volumes (à partir de 1 kg) et à des prix raisonnables».
Et de détailler : «Suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux et à des déclarations faites sur des chaînes médiatiques au sujet d’une lenteur enregistrée par l’OAIC dans l’approvisionnement du marché national en légumineuses et qui risquerait de durer quelques mois, le ministère dément en bloc ces déclarations dénuées de tout fondement qui participent à générer un climat de pression intolérable parmi nos concitoyens.»
Ces précisions interviennent en réponse à des informations ayant circulé ces derniers jours concernant la lenteur de l’approvisionnement en légumes secs du marché national par l’OAIC.
Le MADR rassure ainsi sur les quantités disponibles au niveau de l’OAIC, et ce, d’autant que la demande s’annonce en hausse avec la prochaine arrivée de l’automne, une période durant laquelle la consommation des légumes secs connaît une certaine augmentation, comme c’est le cas également en hiver.
Le département de l’Agriculture a clairement indiqué que l’Office dispose de quantités importantes et suffisantes de légumes secs et de riz, que ce soit pour le stock de sécurité ou pour le stock de régulation.
Pour ce qui est des opérateurs économiques et des industriels (publics ou privé) : les grossistes, les détaillants et les restaurants collectifs, le ministère a souligné que la vente de ces produits est «libre» et qu’elle «intervient sur demande auprès de l’OAIC». A titre indicatif, l’OACI a la lourde mission, depuis février dernier, d’importer exclusivement les légumes secs et le riz, mais aussi de les distribuer sur le marché national.
De même qu’il sera chargé, à partir de la prochaine rentrée universitaire, d’alimenter l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), en produits qu’il commercialise. L’objectif étant d’assurer un approvisionnement régulier et sûr des cités universitaires en produits alimentaires de base.
Il reste à savoir si l’OACI répondra à toutes ces attentes, surtout qu’il a déjà à sa charge l’importation des céréales et leur distribution en sus de la collecte de la production nationale à travers les coopérations de légumes secs et de céréales (CCLS).
Il faudrait peut-être penser à renforcer dans ce cadre ses capacités de stockage et ses moyens humains pour gérer tous ces dossiers à l’ère où les produits distribués connaissent une tension sur le marché mondial. A cela, s’ajoutent les tentatives de spéculation sur le marché local sur ces produits dont la consommation est en croissance, alors qu’elle est assurée majoritairement par les importations.