Ces rencontres viennent en complémentarité à l’ensemble des moyens déployés par l’Etat en direction des jeunes leur permettant de s’impliquer dans la réalisation des objectifs du pays en termes de développement économique. C’est aussi une manière de mettre en place un pont entre l’université et le monde des affaires, selon le président du CREA, Kamel Moula.
Dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, qui se tient du 18 au 24 novembre, l’université des sciences et technologies Houari Boumediène (USTHB) abrite depuis hier des rencontres dédiées au développement de la culture d’entrepreneuriat chez la communauté estudiantine.
L’occasion de renforcer les liens entre le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement supérieur. L’engagement est d’ailleurs clairement affiché du côté des opérateurs économiques pour accompagner les étudiants à concrétiser leurs idées en projets.
La signature hier de sept conventions entre l’USTHB et des entreprises économiques illustre cette volonté d’appuyer les jeunes porteurs de projets. Saidal, Biopharm, la société nationale de métallurgie, le groupe Holcim, le syndicat du plastique et l’association Djazpora (qui représente la diaspora) accompagneront, à la faveur de ces conventions, les étudiants en les recevant notamment pour les stages pratiques et en les appuyant à concrétiser leurs idées sous la forme de création d’entreprise.
C’est dans la continuité de la convention cadre conclue entre le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique (MERS) et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) que ces accords ont été signés.
Il s’agit d’accompagner les jeunes entrepreneurs à s’approprier l’ensemble des étapes fondamentales de la «transformation d’une idée innovante» en «entreprise solide et prête pour l’investissement». «Ces rencontres viennent en complémentarité à l’ensemble des moyens déployés par l’Etat en direction des jeunes leur permettant de s’impliquer dans la réalisation des objectifs du pays en termes de développement économique.
C’est aussi une manière de mettre en place un pont entre l’université et le monde des affaires», a souligné M. Moula à l’ouverture des rencontres. Et d’ajouter : «Notre objectif est d’aider les étudiants à se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat. Sur les 20 000 micro-entreprises à créer, 10 000 sont en phase de l’être et nous travaillions pour que les 10 000 restantes soient lancées par des étudiants.» D’où l’importance de telles manifestations.
Ce qu’a également souligné le recteur de l’USTHB, Djameleddine Akreche, dans son intervention. «Il s’agit d’inciter les entreprises à prendre en charge la concrétisation des projets des étudiants, à lancer des partenariats avec des opérateurs économiques d’un côté et permettre aux jeunes entrepreneurs de passer de l’idée au lancement.» L’apport de la diaspora est fortement attendu dans ce sens, d’autant qu’ils sont nombreux les diplômés de l’UStHB à avoir fait leurs preuves sous d’autres cieux.