Recevant au siège de son département les représentants du Syndicat national des magistrats (SNM), le ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaa a passé en revue avec ses invités les moyens d’améliorer leur situation socioprofessionnelle ainsi que les mesures nécessaires visant à lever les obstacles rencontrés.
Le nouveau ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, poursuit ses rencontres de concertation avec les différents syndicats du secteur de la justice. Après les avocats, c’était au tour des magistrats d’être conviés à une réunion avec Lotfi Boudjemaa.
En effet, ce dernier a reçu, avant-hier à Alger, le président Aoudeche Laidi ainsi que les membres du bureau exécutif du Syndicat national des magistrats (SNM) en présence de cadres du ministère, a indiqué le ministère dans un communiqué. «Lors de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du ministère, et après avoir écouté les préoccupations des magistrats exprimées par le président du SNM, le ministre a passé en revue avec ses invités les moyens d’améliorer leur situation socioprofessionnelle ainsi que les mesures nécessaires visant à lever les obstacles rencontrés», précise le communiqué.
Lors de cette réunion, le ministre de la Justice a réaffirmé «sa pleine disposition à ne ménager aucun effort et à engager toutes les démarches nécessaires en vue de promouvoir le secteur de la justice et prendre en charge les préoccupations des magistrats, conformément aux directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), lors de l’ouverture de l’année judiciaire», a ajouté la même source.
Fin novembre, le ministre de la Justice avait reçu une délégation de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), conduite par son président Me Brahim Taïri.
Lutte contre la bureaucratie
Cette rencontre, qui s’était déroulée en présence des cadres du ministère de la Justice, «s’inscrit dans le cadre d’une visite de courtoisie et de félicitations au ministre pour la confiance que lui a accordée le président de la République lors de sa nomination en tant que premier responsable du secteur», selon un précédent communiqué du ministère.
A cette occasion, «le ministre a fait le point avec ses hôtes sur certaines questions relatives à la coordination avec la défense au service de l’intérêt général pour une justice de qualité, et a confirmé l’organisation d’une réunion dans un futur proche pour évoquer l’ensemble des questions qui s’y rapportent».
Dans une allocution lors de la passation de pouvoirs, le ministre de la Justice avait présenté sa feuille de route, basée sur «l’investissement dans la ressource humaine, la formation, la numérisation, la lutte contre la bureaucratie et le bon accueil des citoyens», en insistant sur «la poursuite des efforts en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment la corruption, avec rigueur et la protection des personnes et des biens» Le successeur de Taibi a aussi appelé ses cadres à «poursuivre le travail et l’amélioration des prestations dans l’intérêt général» et insisté sur «la conjugaison des efforts, la cohésion et l’entente face aux grands défis du secteur de la justice, afin d’atteindre les aspirations des justiciables par des réalisations et des comportements soumis aux règles juridiques et à l’éthique professionnelle».