Clôture de la Conférence africaine des start-up : Les recommandations de la Déclaration d’Alger

09/12/2023 mis à jour: 03:51
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Les travaux du Sommet des ministres africains chargés des Start-up ont pris fin, mercredi dernier à Alger, avec l’adoption de la Déclaration d’Alger pour le développement des start-up, a rapporté l’agence APS.

 «L’adoption de la 2e Déclaration ministérielle d’Alger pour le développement des start-up témoigne du succès de ce Sommet», s’est félicité Zakaria Maghni, chargé de cette rencontre, dans une déclaration à la presse tenue en marge de la 2e édition de la Conférence africaine des start-up. Les recommandations de la Déclaration d’Alger pour le développement des start-up ont été dévoilées, avant-hier,  au Centre international de conférences Abdelatif Rahal (Alger), à la clôture de la 2e édition de la Conférence africaine des start-up, et ce, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, et de ministres africains du même secteur. 

La Déclaration d’Alger comprend plusieurs recommandations,  dont le nécessaire lancement du processus de négociation pour l’adoption d’une charte africaine sur le phénomène de la fuite des cerveaux et son impact sur les capacités économiques des pays africains, leurs potentialités en matière de recherche, de développement et d’innovation, et leur croissance globale, lequel phénomène exige une réponse «urgente et coordonnée» des gouvernements africains.  

Les participants ont préconisé aussi de placer la lutte contre la fuite des cerveaux «au cœur des priorités socio-économiques des gouvernements africains», à travers la mise en place de politiques et de mesures pratiques, à même d'inverser la tendance et de créer un environnement propice au développement des compétences et des talents au niveau local. 

Les recommandations ont, en outre, mis en avant la nécessité d’une «coordination des politiques gouvernementales au sein de l’UA pour contribuer aux efforts visant à relever les défis auxquels sont confrontés les talents du continent, en lançant des programmes régionaux et sous-régionaux soutenant les efforts des pays africains dans la lutte contre ce phénomène».

 Les ministres africains ont également préconisé, à travers la Déclaration d'Alger, d'encourager les institutions financières africaines à intensifier leurs efforts pour la création d'un fonds africain des fonds dédié aux talents du continent souhaitant investir dans les start-up et l'innovation. Ils ont appelé également à «la mise en place de mécanismes juridiques pour faciliter la mobilité des start-up africaines, à travers la création d'un visa spécial pour ces dernières pour renforcer la mobilité des jeunes entrepreneurs dans le continent». 

Par ailleurs, la Déclaration d’Alger a appelé les pays africains à unifier leurs politiques et programmes publics visant à renforcer le développement des start-up et à favoriser la reconnaissance mutuelle des start-up entre les différents pays africains. 

L’accent a également été mis sur les recommandations, le renforcement de la coopération et de l’interactivité entre les universités, les centres de recherche, les entreprises et les start-up, à travers des programmes et des cadres locaux, régionaux et continentaux, outre l’encouragement de la création de centres technologiques régionaux au service de start-up et de l’innovation.

 Pour rappel, la conférence africaine des start-up a réuni plus de 10 000 participants entre hommes d’affaires, entrepreneurs, experts et décideurs africains dans le domaine des start-up et de l’innovation.   

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