Ayadi est connu pour avoir réalisé de nombreux documentaires historiques ayant traité des sujets longtemps ignorés, à l’instar de celui qu’il avait consacré aux «Enfumades du Dahra».
Le cinquième numéro du Club du café Cinérama de la ville de Aïn Mlila, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, qui s’affirme comme un véritable espace culturel et cinématographique, attirant de nombreux passionnés du 7e art, recevra le réalisateur et producteur Ali Fateh Ayadi. Ce dernier est déjà connu pour avoir réalisé de nombreux documentaires historiques ayant traité des sujets longtemps ignorés, à l’instar de celui qu’il avait consacré aux «Enfumades du Dahra».
Il avait également réalisé, entre autres, les films documentaire L’OAS, Enrico Mattei et la révolution algérienne, et «le 8 mai 1945». La rencontre programmée pour le vendredi 21 février à partir de 14h30 au Café Cinérama, et qui sera animée par Djamel Eddine Hazourli, ancien producteur et animateur de l’émission radiophonique Cinérama, verra la projection suivie d’un débat du film documentaire Les prisonniers algériens de l’Île Sainte-Marguerite, produit par Ali Fateh Ayadi en 2024.
Contrairement aux bagnes de Cayenne et de La Nouvelle Calédonie qui sont restés gravés dans la mémoire collective en Algérie, l’histoire de la prison de l’Île Sainte Marguerite, située au large de Cannes, sur les côtés françaises en Méditerranée, est toujours inconnue.
Pourtant, entre 1841 et 1884, près de 4000 Algériens y ont été déportés. Une bonne partie d’entre eux étaient des hommes, des femmes et des enfants capturés lors de la prise de la smala de l’Emir Abdelkader le 16 mai 1843. Ali Fateh Ayadi a fait le déplacement dans cette île pour raconter leur histoire. Un documentaire à voir.