L’entreprise de production culturelle et cinématographique «Cinéma jeunes» des frères Zerrouki a convié beaucoup de monde à une projection en avant-première de son numéro zéro d’une série filmique destinée à un public enfantin intitulée Hikma Wa Ibraa.
Projeté dans la salle de la nouvelle Bibliothèque centrale Mohamed El Mili en présence d’un public nombreux et composé essentiellement de candidat (es) venus pour un casting, le numéro zéro de cette série éducative qui s’inspire des valeurs puisées du riche patrimoine culturel arabe et algérien prêche la bonne parole et tend à sensibiliser sur les fléaux, nombreux, qui guettent la jeunesse, Hikma Wa Ibraa du moins son scénario co-écrit par un trio composé des deux frères Zerrouki, Halim et Noureddine, ainsi que par Touati Fatima, évoque les NTIC et leur impact sur le mental et le comportement du jeune face à l’invasion d’images et de textes qui l’empêchent de forger sa propre personnalité.
«Etalé sur 30 épisodes de 13 minutes chacun, décliné en arabe dialectal, le feuilleton en est à un avancement estimé à 35% mais la production qui devrait recevoir l’assentiment du ministère de la Culture après avoir été appuyé localement par les autorités locales, à leur tête le chef de l’exécutif, Ali Bouguerra, qui continue de se distinguer tous azimuts, là où il va pour booster la donne entrepreneuriale et aussi culturelle dans la wilaya», a expliqué Halim qui ajoute que «le produit bénéficie d’un accord de principe avec une chaîne télévisuelle nationale».
Une région qui, tout en recelant d’extraordinaires potentialités, n’en demeure pas moins aux antipodes de ce qui se fait ailleurs dans notre pays. Tout est chantier à Tiaret après des décennies de déchet, de terrorisme mais aussi d’une gestion aux antipodes de la donne culturelle.
Dans une déclaration de presse, le producteur, Noureddine Zerrouki croit savoir que «ce travail cinématographique devrait être prêt avant novembre prochain. Actuellement, l’équipe de tournage a jeté son dévolu sur un espace mis à leur disposition par la collectivité locale dans la commune proche, Aïn Bouchekif à titre gracieux.
Jusque-là, les frères Zerrouki, qui ont réalisé un film culte, El Mehna ou l’épreuve en marge de l’avènement, Alger capitale de la culture arabe pour immortaliser ces années sombres du terrorisme ravageur en Algérie en obtenant une distinction à l’étranger compte également un court métrage, Virgule, qui a lui aussi été projeté dans des salles à l’étranger et reçu des distinctions.
En marge de la projection du numéro zéro, à destination exclusive de la presse et des artistes locaux, pas moins de 30 candidats sur 150 inscrits se sont succédé pour le casting. A voir comment ils déroulent, on reste subjugué !