Le grand hall de la maison de la culture Mohamed Issiakhem, au chef-lieu de la wilaya de Relizane, abrite depuis le 9 janvier les festivités de Yennayer, le premier jour de l’an du calendrier agraire utilisé par les Amazighs et coïncidant avec le 12 janvier de chaque année.
En effet, un riche programme culturel et artistique varié et diversifié relatant la richesse du patrimoine national a été concocté par la direction de la culture afin, affirme-t-on, de renforcer les liens avec nos coutumes ancestrales. Ainsi, les visiteurs de cet espace ont eu l’opportunité de découvrir la profondeur de l’Algérie dans toutes ses déclinaisons à travers l’appréciation de notre riche patrimoine manifesté, pour la circonstance, par la forte présence des artisans.
Les expositions ont replongé les curieux dans les méandres de leur histoire exprimée essentiellement par les habits et les mets traditionnels, comme la gandoura, le burnous, le couscous, les bijoux en argent, le berkoukès et surtout le cherchem. «Je suis stupéfait par ce qu’ont pu accomplir nos aïeux», a lancé un jeune séduit par la qualité des produits exposés. «C’est un moment de ressourcement», a-t-il ajouté.
En dehors de ces activités officielles inaugurées par les autorités locales, à leur tête le wali, Sami Medjoubi, la rue vit aussi l’événement. En effet, les habituels revendeurs de produits spéciaux pour l’occasion comme les cacahuètes, les noix, les pistaches, les amandes, les confiseries et autres fruits secs se sont manifestés et ont meublé la ville par leurs étals dans une atmosphère festive.
«Je fête Yennayer avec mes enfants dans une ambiance familiale. C’est une occasion pour nous de nous réunir et d’ouvrir notre grand livre d’histoire que nous transmettons à nos petits-enfants», a souligné une vieille rencontrée chez un revendeur de fruits secs.