- Dans quel but ce salon a été organisé ?
Le salon a été organisé dans le but de mettre en lumière les avancées technologiques dans le domaine de l’hygiène, mais aussi pour applaudir les faits et les efforts des entreprises du domaine de l’hygiène durant la période du coronavirus et après. «Maintenir la propreté pour assurer la bonne santé» est d’ailleurs le slogan de cette première édition. Celle-ci a regroupé une trentaine d’exposants.
Et évidemment, nous comptons reconduire le salon pour de nouvelles éditions et faire de notre mieux pour regrouper davantage d’exposants, d’autant que ces derniers ont le même objectif, à savoir maintenir la propreté et veiller à la protection de notre environnement. Le seul point de différence est que chacun opère à sa façon et chacun à sa propre voie vers le consommateur.
Le programme du salon a aussi accompagné une partie intitulée «Hyginnov». Il s’agit d’un concours parrainé par le ministère des Startups. Des prix ont d’ailleurs été remis aux gagnants dont les innovations dans le domaine de l’hygiène ont convaincu le jury.
Le but du salon est donc d’encourager aussi les startups et les étudiants et de faire en sorte à ce que chaque année, on propose des solutions d’hygiène écologique et d’aller vers l’innovation. Il est vrai qu’on s’est concentré sur les «grands» du secteur car ils étaient aussi là pour animer en plus de drainer du monde.
Mais il est important de souligner que les nouvelles startups ont aussi profité de la stratégie des plus anciens et de leur lumière. Donc c’est tout «bénéf» pour tout le monde ! Finalement, on souhaite à ce que le salon devienne un rendez-vous annuel de référence, permettant d’évaluer les progrès en matière d’hygiène en Algérie.
- Quels sont les aspects que vous comptez améliorer lors des prochaines éditions ?
Pour les futures éditions, on compte créer deux carrés séparés. Ces derniers seront certes connectés mais chacun représentera un segment. Le premier sera dédié au segment urbain, hospitalier et industriel, et le second segment sera consacré à l’hygiène corporelle et domestique.
- Qu’en est de l’aspect sensibilisation quant à l’importance de l’hygiène ?
C’est à travers notre communication autour de l’événement mais aussi notre programme que nous avons tenté de sensibiliser le public. Il faut savoir que des animations ludiques proposées ont aussi contribué sensibiliser le public quant à l’importance de préserver son hygiène corporelle et même environnementale.
Toujours dans l’objectif de sensibiliser les grands et les petits quant à l’importance de l’hygiène, nous avons crée le «Algerhygiene Museum», un musée retraçant l’évolution des pratiques d’hygiène afin expliquer que l’humain a évolué pour atteindre cet objectif, recherché à travers notre salon.
- Vous avez aussi beaucoup communiqué à travers les réseaux sociaux. Est-ce pour attirer un public plus jeune ?
Tout à fait ! On démarre de l’idée que le jeune d’aujourd’hui sera l’adulte responsable de demain. Et ces jeunes sont beaucoup plus connectés sur les réseaux sociaux. En fait, il est important d’avoir une stratégie à court terme mais aussi à long terme. Ainsi, on a souhaité à ce que notre salon ait non seulement un impact mais qu’il joue aussi un rôle dans la sensibilisation des jeunes.