Une série de mesures prises par la wilaya : Assurer l’approvisionnement des marchés durant le Ramadhan

23/03/2023 mis à jour: 03:05
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Les services de la wilaya d’Alger ont pris une série de mesures pour assurer la disponibilité des produits alimentaires de base et réguler les marchés pendant le mois sacré de Ramadhan, a affirmé mardi dernier le directeur du commerce et de la promotion des exportations de wilaya, Lakhdar Teriaa. 

Lors d’une conférence de presse organisée par les services de la wilaya, en prévision du mois de Ramadhan, le directeur du commerce a précisé que ses services «ont pris toutes les mesures nécessaires pour l’approvisionnement des marchés en produits alimentaires de large consommation, notamment le lait subventionné, la semoule, l’huile de table, les légumes et les fruits». 

Concernant le lait subventionné, l’intervenant a affirmé que sa production était assurée au niveau de huit laiteries, et ce, pour répondre à «la demande croissante pendant le mois sacré, estimée à un million de litres/jour», a-t-il dit. 

Revenant sur le manque de distribution de la semoule au niveau de la capitale, le même responsable a précisé que cette pénurie est due à l’existence d’une seule minoterie sur Alger, ce qui nécessite l’acquisition de ce produit en dehors de la capitale, à partir des minoteries privées, ou par le biais du groupe Agrodiv, qui possède de nombreuses unités à l’échelle nationale. 

Le directeur du commerce prévoit une «baisse progressive» des prix des viandes rouges, les services concernés ayant recouru «aux viandes en provenance du sud du pays ou de pays voisins, à l’instar du Mali et du Niger». Il a fait état de l’ouverture de 14 marchés de proximité, soit deux marchés par daïra, précisant que ce nombre était appelé à augmenter dans les prochains jours. 

Dans le cadre de la lutte contre la hausse des prix, le responsable a fait savoir que les autorités locales ont décidé de procéder à des «ventes au rabais» ainsi qu’à des «ventes promotionnelles» à l’occasion du mois sacré du Ramadhan et de l’Aïd El Fitr, soulignant que le commerçant peut appliquer cette mesure «sans demander d’autorisation». 

Signalons que la plupart des communes de la capitale n’ont pas ouvert de marchés de proximité. Il est connu que ce genre de marchés, qui sont ouverts pour la circonstance, proposent des produits de large consommation à des prix concurrentiels. «Pour pouvoir bénéficier des prix pratiqués dans ces marchés, nous sommes obligés d’aller à Rouiba, car dans notre commune, il n’y a pas de marché de proximité pour le Ramadhan», déplore un habitant de la commune de Heuraoua. Et de s’interroger : «Pourquoi dans certaines communes, on trouve ce genre de marché, alors que dans d’autres il n’en existe pas ?» 

D’après plusieurs citoyens, il est nécessaire d’ouvrir des marchés de proximité dans toutes les communes de la capitale afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre de citoyens, d’autant plus que les prix pratiqués dans ces structures commerciales de circonstance sont abordables.

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