Les travaux du Forum économique algéro-sud-africain ont eu lieu jeudi à Alger, sous la coprésidence du ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Mohamed Boukhari, et le ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Parks Tau.
Il a été organisé par le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations en coordination avec la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) et placée sous le thème «Pour un partenariat durable et productif».
Kamel Moula, président du CREA, a mis en évidence dans son allocution les relations entre les deux pays bâties sur la confiance mutuelle et une coopération fructueuse. Il dira : «Avec l’adhésion de nos deux pays à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), nous avons des opportunités de renforcer les échanges commerciaux et d’améliorer leur qualité.
L’expansion des marchés régionaux est une étape importante pour soutenir les producteurs et les consommateurs africains et renforcer l’intégration économique du continent, face aux transformations mondiales, il est devenu nécessaire de travailler ensemble pour stimuler nos économies nationales en créant de nouvelles opportunités d’investissement et parvenir à une complémentarité durable.
En établissant des liens solides entre nos entreprises, nous pouvons non seulement renforcer notre position sur les marchés régionaux, mais également être compétitifs sur la scène internationale». Aujourd’hui, précise-t-il «l’Algérie offre des opportunités aux investisseurs grâce aux réformes profondes mises en œuvre.
Le taux d’inflation a diminué de 9,3% en 2023 à 4,3% en 2024, résultat de l’augmentation de la capacité de production qui a stabilisé des prix. Nous disposons également d’un énorme potentiel de croissance économique, notre PIB a atteint 4,1% en 2023, et nous aspirons à le maintenir en 2024». Il poursuit : «L’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI) a traité plus de 10 000 projets d’investissement en seulement deux ans après sa création.
Parmi les avantages que l’Algérie offre aux investisseurs, il cite l’emplacement géographique stratégique qui permet un accès rapide au marché européen et le faible coût de l’énergie. Nous sommes prêts à rendre visite à votre pays pour renforcer cette nouvelle coopération».
Un modèle de coopération
De son côté, Mohamed Boukhari, ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, a salué «la forte volonté des deux pays pour consolider les relations commerciales bilatérales et unir les efforts pour développer la coopération économique dans l’intérêt communs des deux peuples et contribue ainsi à atteindre la prospérité.»
Il invite les participants à exploiter toutes les opportunités. «Au regard des défis économique au niveau mondial, il est devenu nécessaire de redoubler d’efforts en trouvant des solutions innovantes et en explorant de nouvelles occasions à même de garantir l’intégration économique entre les pays africains.
L’Algérie a promulgué, le 29 décembre 2020, la loi portant approbation de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine pour signifier sa profondeur et son appartenance africaine. Les relations algéro-sud africaines représentent un modèle de coopération.
L’Algérie dispose de nombreux atouts qui en font une destination prospère d’investissement, à l’instar de la situation géographique en plus de la réalisation de projets structurants comme la route transsaharienne et l’ouverture de lignes maritimes et aériennes avec des pays africains».
Ce forum économique, a-t-il dit «vise à établir un mécanisme conjoint de coopération et renforcer les relations commerciales en particulier dans le domaine de la promotion des exportations et contribuera à un développement durable du commerce bilatéral entre les deux pays».
Le ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Parks Tau, a estimé que les échanges commerciaux entre les deux pays «restent en deçà des ambitions» et a assuré que ce Forum économique se veut «une opportunités aux hommes d’affaires des deux pays pour renforcer la coopération et exploiter les opportunités d’investissement».