Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mokhtar Didouche, a présidé, hier à l’hôtel Mazafran, l'ouverture des travaux de la réunion nationale des cadres du secteur consacrée à l'évaluation de la saison estivale 2023.
Lors de cette rencontre, le ministre a fait savoir que l'Algérie a connu, cette année, l'arrivée de 2,3 millions de touristes et avait enregistré près de 1,5 million de touristes étrangers entre janvier et août 2023, soulignant que les wilayas du Sud avaient enregistré 26 000 touristes étrangers, 2500 d'entre eux ayant bénéficié de l'application de nouvelles procédures pour faciliter l'octroi de visas touristiques aux touristes étrangers se dirigeant vers le Sud.
Ce chiffre est très positif par rapport à l'année dernière, car il a enregistré l'arrivée de seulement 1,4 million de touristes, y compris notre communauté à l'étranger. Plus de 140 millions d'estivants ont fréquenté les plages (437 autorisées) cette saison. Dans son discours, il a constaté que «nous sommes dans une progression encourageante et cela nous oblige à travailler davantage pour promouvoir le secteur du tourisme. L'Algérie affiche une volonté ferme de relancer le secteur du tourisme, confronté à de nombreux défis».
Le ministre a évoqué les vols directs ouverts entre la capitale française et la wilaya de Djanet, ces vols seront renforcés depuis plusieurs autres villes européennes. Ils ont contribué à ramener les touristes étrangers passionnés de territoires sahariens, de dépaysement et d’aventures.
Les vols directs sont un facteur déterminant pour l’accès à une destination. Le ministre ajoute que «personne ne nie que le nombre d'infrastructures et de complexes touristiques tels que les hôtels a doublé ces dernières années, mais il faut renforcer et diversifier le parc actuel avec des réalisations aux normes et standards internationaux».
Il insiste pour dire qu’il faut aussi gagner la bataille de la qualité pour être à la hauteur des attentes des touristes toujours plus exigeants. Loin de toute autosatisfaction, le ministre a conscience qu’il y a encore une grande marge de progression à faire et c’est pour cette raison qu’il a exhorté les cadres à s’investir davantage et de garder le cap pour rattraper les retards et corriger les insuffisances.