Tlemcen : Baisse de tension sur les produits alimentaires

26/03/2023 mis à jour: 05:45
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Photo : D. R.

Le troisième jour du Ramadhan semble avoir enregistré une certaine «retenue» chez les consommateurs n’ayant plus cette frénésie des achats, ce désir kafkaïen de gonfler des chaînes pour s’acquérir des produits déjà en leur possession…

Et même si les prix des légumes ont parcimonieusement baissé, comme la pomme de terre, le poivron et à un degré moindre la tomate et les oignons, les fruits se complaisent dans leur position de «produits de riches». «Les gens, pères de famille et ménagères, ont pris ce mauvais pli de tout vouloir rafler la veille du mois sacré, comme s’ils craignent un tsunami le premier jour du jeûne.

Pourtant, dès l’après-midi de ce même jour, l’on a remarqué que tout est disponible, avec une baisse, quoique infime, de certains produits, notamment le poulet. Je suis sûr que les jours prochains tout redeviendra normal»,  indique, médusé, Boumediene, tenancier d’une supérette au quartier populaire Imama.

«Il faut dire que, affirme pour sa part Hamza, le célèbre boulanger de Kiffane, mais avec un ton humoristique, réfléchissant avec notre panse, nous ne regardons pas nos dépenses, c‘est plus fort que nous êtres humains. Nous avons nos envies, sauf qu’on ne peut pas suivre le rythme effréné des premiers jours. On devient sages, malgré nous, parce que le manque d’argent se fait sentir.

C’est bien de s’être fait plaisir les premiers jours, mais après, il faut avoir de la foi et se rappeler qu’on ne mourra pas, si on rompt le ftour avec seulement une datte, un verre d’eau et un bol de harira» Dans les souks d’Errahma et les marchés de proximité, ouverts par les autorités spécialement pour ce mois, les consommateurs y vont particulièrement pour l’huile de table… et le lait à 25 DA le litre. Deux produits à forte spéculation qu’on n’a pas réussi à maîtriser.                                  

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