Tipasa : Les start-up face à de nombreuses difficultés

23/07/2022 mis à jour: 02:20
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Lors de l’organisation de la 2e édition de «Start-up day», au niveau des espaces de l’ENSCRBC (école nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels) de Tipasa, selon les affirmations de l’un des responsables d’une start-up, Benmokadem Firaz, qui est également l’un des organisateurs et animateurs de l’événement, «la start-up dans la wilaya de Tipasa est confrontée aux difficultés, dont celle inhérente au financement nous dit-il. 

L’Etat accorde à chaque wilaya un fonds d’un montant de 100 milliards de centimes, afin de permettre aux dispositifs locaux (AnseJ, etc.) et aux directions de wilayas concernées, de dispatcher ce fonds considéré par les hautes autorités du pays, comme étant un capital à risque au profit des jeunes qui désirent créer leurs start-up, la wilaya de Tipasa ajoute-t-il, malheureusement, pour la 4ème année consécutive, notre wilaya n’a consommé aucun centime de ce fonds alloué par l’Etat », nous explique-t-il. Une étrange rétorsion de l’information des bureaucrates locaux, un lourd handicap pour les jeunes. 

«La wilaya de Sétif à titre d’exemple, enchaîne notre interlocuteur, consomme la totalité de son quota, 100 milliards de centimes, avant la fin de chaque 1er trimestre», ajoute-t-il. 

«Comment arrive-t-on à encourager les start-ups à Tipasa avec ces comportements », s’interrogent le start-uper Benmokadem Firaz. Depuis 2008, l’Egypte a fait des efforts pour accompagner et soutenir ses jeunes dans la création de leurs start-ups. 

Aujourd’hui, le seuil des 5 milliards de dollars US de ressources au pays des pharaons a été atteint, grâce aux marchés des start-ups. Un jeune entrepreneur demeure animé par une certaine folie. Il prend des risques. 

Les bureaucrates de Tipasa voient du mauvais œil cet état d’esprit des jeunes étudiants. L’Etat a mis en place le volet juridique pour réguler le fonctionnement des start-up, tout en les accompagnant. 

Le financement pour ces start-up n’est pas une fin en soi. Le jeune start-uper doit prendre des initiatives et des risques. En revanche, le label permet à la star-up d’obtenir les avantages fiscaux

La FINALEP de Staouéli gère les fonds de 8 wilayas, dont Tipasa. La bureaucratie locale freine l’élan des jeunes désirant créer leurs start-ups. L’enveloppe financière allouée par l’Etat doit être mise inéluctablement à la disposition des jeunes entrepreneurs, selon nos interlocuteurs rencontrés à Tipasa. 

D’ailleurs, une halte pour évaluer les actions est impérative, afin de mieux progresser dans le développement des start-ups à Tipasa.  

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