Les résidants du lotissement situé à proximité de la gare routière Ain Guesma, au sud de la ville de Tiaret, vivent un calvaire et cela depuis que l’insécurité s’est installée dans ce lieu fréquenté jour et nuit par des milliers d’usagers.
Et pour cause, beaucoup d’habitants, qui vivaient relativement dans la quiétude au lendemain de l’ouverture de cette grande gare routière, ont vu se développer un dangereux phénomène qu’est l’insécurité.
Phénomène exacerbé, qui plus est, tant par l’absence d’éclairage dans un lieu public pourtant dédié aux échanges interwilayas, mais encore, par cette gestion que d’aucuns qualifient «d’unilatérale» des accès de la gare vers le côté villa de cette coopérative.
Après s’être déplacés à la maison de la presse, nous avons dû faire un crochet pour constater la véracité des dires de ces riverains qui avaient saisi qui de droit de ce qui se passait dans les alentours de cette gare routière, mais sans suites palpables.
A l’absence d’éclairage sont venus se greffer d’autres désagréments. On compte notamment l’infrastructure de transport qui ne dispose que d’une salle d’eau accessible à des heures précises, qui peut induire, comme on l’imagine aisément, des scènes plus que désolantes.
A cela, il faut ajouter que l’insécurité reste maitresse des lieux, notamment durant la nuit. Que de bagarres sur fond d’agressions, tapages nocturnes ont en effet éclaté, rendant la vie cauchemardesque aux habitants de cette cité qui tentent, à travers cet ultime cri, de susciter la réaction des pouvoirs publics locaux.
En attendant, le maire de la ville de Tiaret, Larbi Ouadhahi, contacté à ce sujet, s’est montré «disponible à régler ce problème d’éclairage» ajoutant que «ce site est dévolu à la DEP (la Direction des équipements publics) qui va l’aménager en prenant en charge en plus des ronds-points, l’éclairage et même l’embellissement des lieux».