Tiaret : Des projets seront lancés à Tousnina

04/10/2023 mis à jour: 00:33
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La commune de Tousnina, ex-Ouled Sidi Khaled, 25 km à l’ouest de Tiaret, est affublée de «ville des eaux» étant donné la position de cette contrée située aux confluents d’oueds alimentant en grande partie l’oued Mina qui traverse Tiaret jusqu’à Relizane. 

Tousnina reste aussi une collectivité qui traine une réputation de commune déshéritée pour laquelle les pouvoirs publics tentent de lui valoir une mise à niveau infrastructurelle acceptable après avoir longtemps figuré au hit-parade des communes pauvres en matière de développement. Tousnina continue heureusement de rattraper ses longs retards. Il y a une vingtaine d’années, Tousnina n’était qu’un gros bourg qui manquait de tout. El Watan lui a consacré un long reportage. Les élus qui se sont succédé ne lui ont pas valu un développement harmonieux à la hauteur de la démographie galopante qui le caractérisait et une jeunesse qui piaffait d’impatience de s’intégrer dans la vie communautaire. 
 

C’est dans ce contexte que s’est inscrite la visite, jeudi passé, du wali de Tiaret, Ali Bouguerra. Huit points figuraient au programme parmi lesquels on compte l’éducation, les travaux publics et l’aménagement urbain. Tousnina, qui pâtit des conséquences de sa configuration géographique, reste une ville sujette aux inondations. A chaque grande crue, ses oueds débordent. 

Il y a quelques temps, une étude aurait été ficelée mais pas encore de concrétisation, alors qu’en matière d’alimentation en eau potable, sa population est servie à raison d’un jour sur deux. Paradoxale situation dans un territoire regorgeant d’eaux et qui recèle une grande usine d’embouteillage d’eaux de sources. Tousnina, qui a vu sa carte scolaire étoffée après qu’elle eut son lycée et son collège qui ont grandement concouru à soustraire les élèves de longs déplacements jusqu’à Sougueur, Louhou, Mellakou voire Feidja, vient de bénéficier d’un autre groupement scolaire et d’une cantine. 

Auparavant, le chef d’exécutif avait inspecté des chantiers liés à la réalisation de voies de communications pour désenclaver certains douars non sans les relier au chemin de wilaya n° 2 et sur la nationale 90 a donné sur site quelques instructions pour «accélérer la cadence». 
 

C’est dans ce cadre que s’est inscrite la réalisation d’une voie routière reliant le lieu-dit Kadra sur le chemin communal n° 2 sur 4,5 kilomètres au profit de 110 foyers ruraux et celui reliant le douar Nebch Edhib et Zaouia Boucharbia sur 2,2 km et l’aménagement routier sur un tronçon de 8,5 km sur la RN 90.

 Des projets qui impacteront positivement le cadre de vie de beaucoup de familles résidant à Chouichra, Ghiza et Nebch Edhib entre autres non sans soustraire de jeunes écoliers qui allaient jusqu’à Matronia dans la commune voisine de Naima pour étudier. Un autre point concernait l’aménagement au quartier Hirèche Maamar avant la clôture de la visite avec une rencontre avec les élus. Ali Bouguerra a réitéré sa volonté d’œuvrer pour sortir ces zones de leur sous-développement pour peu que les élus priorisent l’action. 
 

Le développement ce n’est pas que l’aspect infrastructurel, mais l’acte de gestion. C’est à ce titre qu’en marge de cette visite, le wali fut étonné d’entendre que l’outil informatique à destination du lycée n’a jamais fonctionné. 

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