«La Cour a été soumise à des attaques visant à saper sa légitimité», dénonce la juge Tomoko Akane.
l Si une grande partie de la communauté internationale a été unanime à s’exprimer pour le respect et l’exécution des mandats d’arrêt lancés par la Cour pénale internationale (CPI), contre le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, certains pays, qui sont pourtant Etats parties au Statut de Rome, comme l’Argentine, la Hongrie, le Royaume-Uni, le Paraguay, l’Allemagne, la Tchéquie et l’Autriche, s’y sont formellement opposés au même titre que les Etats-Unis.
Les trois magistrats de la 1re chambre de la Cour pénale internationale (CPI) ont décidé, à l’unanimité, d’émettre, jeudi dernier, des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, démis de son poste le 5 novembre dernier, pour des «crimes de guerre et contre l’humanité» commis à Ghaza, entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024, date à laquelle le procureur en chef de la CPI avait requis les mandats d’arrêt.
Réagissant aux informations persistantes sur des mandats d’arrêt imminents délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui et plusieurs dirigeants politiques et sécuritaires israéliens, le Premier ministre de l’Etat hébreu, Benyamin Netanyahu, met en garde en disant : «Sous ma direction, Israël n’acceptera jamais une tentative, de la part de la CPI, de saper le droit fondamental du pays à se défendre (…).»
Le dénommé Belhasni Yakoub, objet de plusieurs mandats d’arrêt internationaux émis par les autorités judiciaires algériennes, a été extradé, hier, d’Allemagne vers l’Algérie, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Plus d’une trentaine d’anciens ministres, hauts cadres de l’Etat et officiers de l’armée poursuivis ou condamnés par la justice pour corruption, trouvent refuge dans des pays où l’extradition est souvent le fruit de négociations politiques.