Le candidat est arrivé en tête avec 52,2% des voix, selon des résultats préliminaires du Conseil national électoral (CNE).
Longtemps oasis de paix en Amérique latine, l’Equateur a été contaminé, ces dernières années, par le trafic de drogue venant de Colombie et du Pérou, et sponsorisé par les cartels mexicains.
Pour les analystes, ce meurtre a provoqué une onde de choc qui bénéficie avant tout aux candidats promettant d’utiliser toute la force de l’Etat contre les narcotrafiquants. «Le problème de l’insécurité et du crime organisé que traverse l’Équateur était déjà, selon les sondages, la principale préoccupation de la majorité de la population», rappelle Paolo Moncagatta, doyen de la Faculté des sciences sociales de l’université privée San Francisco de Quito.
Huit personnes ont été tuées dimanche sur la côte Pacifique de l'Équateur lors de ce qui semble être la troisième fusillade entre gangs rivaux ce mois-ci, a annoncé la police.
L’Équateur a déclaré samedi l’état d’urgence à Guayaquil, le principal port du pays, ainsi que dans deux autres provinces touchées par les violences liées au trafic de drogue.
Le président équatorien Guillermo Lasso a déclaré l'état d'urgence dans 14 provinces les plus touchées par les intempéries et le violent tremblement de terre qui a secoué le pays ce week-end, a annoncé mardi le gouvernement.
Le secrétaire national de l'Equateur pour la gestion des risques, Cristian Torres, a indiqué que jusqu'à aujourd'hui, les fortes pluies ont affecté plus de 15.000 personnes dans le pays sud-américain, a rapporté dimanche l'agence de presse Prensa Latina.