l Deux palais font l’objet de restauration, en l’occurrence Dar Ahmed Pacha, sis dans l’îlot Souk El Djemaâ (ex-Sockgemah), dont la construction remonte au XVIe siècle, et l’autre joyau architectural qu’est le palais Hassan Pacha – mitoyen de la mosquée Ketchaoua – qui date de la fin du XVIIIe siècle, dont l’opération de restauration est menée à pas comptés.
Dans le cadre du programme de restauration inscrit par la wilaya au niveau de certains édifices historiques de l’ancienne médina, une opération de réhabilitation de palais sera lancée, et ce, après avoir finalisé les études et lancé un avis d’appel d’offres.
L’on se souvient, après l’invasion de 2003, des forces américaines contre le pays du Tigre et de l’Euphrate, de la mise à sac de l’immense patrimoine babylonien qui se résume dans le pillage d’une collection estimée à plus de 15 000 pièces archéologiques du Musée national d’Irak, à Baghdad, dont 5000 sceaux-cylindres d’une très grande valeur.
Après une période de léthargie, nombre de projets de restauration au niveau de la citadelle ou Dar Essoltane et de l’ancienne médina commencent à voir le jour au moment où d’autres édifices historiques sont en cours de restauration ou font l’objet d’étude.