La chambre d’accusation près la cour d’Alger a renvoyé l’examen de l’affaire des anciens cadres du parti dissous et dirigeants d’organisations terroristes qui avaient bénéficié de la loi portant réconciliation nationale, à mercredi prochain, pour «remise de documents». Le sort des 18 accusés en détention et de deux autres en fuite n’a donc pas été tranché.
Une quinzaine d’anciens membres du parti dissous a été déférée, jeudi, devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, puis placés sous mandat de dépôt, pour quatre chefs d’inculpation liés à la «subversion», à l’«atteinte à la sûreté et à l’intégrité territoriale de l’Etat», entre autres. Des griefs liés à la lettre de la mouvance du parti dissous, signée, lue et diffusée le 30 septembre dernier, par Ali Benhadjar, ancien chef du sinistre GIA dans la région de Médéa.