Au moins 12 personnes sont décédées dans le fort tremblement de terre principalement ressenti mardi dernier au soir en Afghanistan et au Pakistan, mais la région semble avoir évité des pertes humaines massives auxquelles une secousse d’une telle ampleur est habituellement associée.
Terrorisée d’être retrouvée par son ex-mari violent qui lui a cassé toutes ses dents, Marwa vit cachée en Afghanistan depuis le retour au pouvoir des talibans qui ont annulé son divorce comme celui de bien d’autres femmes.
Des milliers de dignitaires religieux afghans ont juré fidélité hier aux talibans, mais sans faire de recommandations aux dirigeants islamistes sur leur façon de gouverner le pays en crise, au dernier jour d’un rassemblement à Kaboul, rapporte l’AFP.
L’urgence est grande pour les plus fragiles : les personnes âgées et les enfants. L’ONG Save the Children a estimé jeudi que plus de 118 000 enfants étaient touchés par la catastrophe.
La fermeture aux filles des écoles secondaires montre que les orientations du mouvement taliban restent dictées par sa frange la plus radicale et expose ses divisions, qui se répercutent sur les chances de l’Afghanistan d’obtenir l’aide dont il a tant besoin, selon des experts.
Des dizaines d’Afghans ont manifesté hier à Kaboul pour dénoncer le sort réservé par l’Iran aux réfugiés afghans, après la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos montrant certains d’entre eux battus par des individus présentés comme Iraniens.
Le chef suprême des talibans a ordonné hier l’interdiction de la culture du pavot en Afghanistan, et averti que les autorités détruiraient toutes les plantations qu’elles découvriraient et puniraient les responsables.
Le FBI, qui le qualifie de «terroriste mondial», l’accuse d’entretenir des «liens étroits» avec le réseau Al Qaîda.
Un accord entre l’émir Abdur Rahman Khan et sir Mortimer Durand a tracé, le 12 novembre 1893, la «ligne Durand» qui sépare l’Afghanistan de l’empire britannique. Ligne qui constitue une source de contentieux entre le Pakistan et l’Afghanistan.
Le gouvernement taliban a «le droit d’arrêter et d’écrouer les opposants», dont les femmes qui manifestent régulièrement «sans autorisation», a affirmé hier son principal porte-parole, réagissant à la récente disparition de deux militantes féministes dans laquelle le régime nie être impliqué.