Le procès de Noureddine Bedoui, Abdelmalek Boudiaf et de Tahar Sekrane, anciens walis de Constantine (de 2002 à 2013), s’est ouvert hier devant le pôle financier de Sidi M’hamed, à Alger. Jugés pour «abus de fonction, octroi d’indus avantages et dilapidation de deniers publics», les trois ont comparu avec plus d’une trentaine d’autres prévenus, pour le projet de réalisation de l’aérogare de Constantine, qui a pris 11 ans et englouti 3,5 milliards de dinars au lieu de 441 millions de dinars.