À Smara, dans les camps de réfugiés sahraouis, s’est ouvert le deuxième séminaire international de solidarité et d'échange culturel pour la paix au Sahara occidental, centré sur les luttes de libération des peuples opprimés.
Cet événement réunit chercheurs et personnalités culturelles qui rappellent l'importance des mouvements de libération, en prenant pour exemple la Révolution algérienne et des figures emblématiques de la résistance.
L’universitaire Abdelhak Bougherara a mis en avant la portée historique de la Révolution algérienne, soulignant son rôle inspirant pour d'autres peuples en lutte, y compris le peuple sahraoui. De son côté, Benadjmia Mohamed Yazid, enseignant à l’université d’Oran, a célébré la figure de l’Emir Abdelkader, pionnier de la résistance contre l’occupation française et symbole des valeurs de justice et de dignité. Il a rappelé que l’Emir Abdelkader cherchait à instaurer un idéal de liberté et de respect des droits humains, des valeurs qui demeurent inspirantes pour les peuples luttant pour leur indépendance.
Mohamed Cheikh El Djilali, président des conseils scientifiques des zaouïas cheikhiyya, a souligné l'importance de préserver les valeurs religieuses et nationales dans ces luttes. Il a lancé un appel aux opprimés du monde entier à suivre l’exemple de la résistance algérienne pour recouvrer leur liberté, en rappelant que l’injustice est universellement rejetée.
Ce séminaire, organisé du 12 au 14 novembre au siège de l’Union des femmes sahraouies, rassemble des délégations de divers pays, dont l’Algérie, les États-Unis, l’Autriche, l’Allemagne, la France et le Kenya, tous engagés dans le soutien à la cause sahraouie.
En parallèle, le quatrième Salon national sahraoui du livre se déroule également, mettant en lumière des œuvres anciennes de la culture sahraouie, avec des manuscrits datant de plus de 150 ans, témoins d'une histoire riche et préservée.