Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie chargé des Energies renouvelables, a souligné que la Stratégie nationale tracée à l’horizon 2035 vise à renforcer le recours aux énergies renouvelables à un taux de 30% du mix énergétique global, en produisant 15 000 mégawatts d’énergie renouvelable.
Il rappellera que le premier volet a été lancé pour produire 3200 mégawatts à travers cinq wilayas, via une vingtaine de stations produisant entre 50 et 300 mégawatts pour chaque station, en plus d’une station d’une capacité de 200 mégawatts pour alimenter l’usine de fer de Ghar Djebilet. Noureddine Yassa, qui s’exprimait lundi lors de son passage à l’émission «Forum Al Oula» de la Radio nationale, a souligné que «l’Algérie a fait de la sécurité énergétique une priorité absolue, avec pour objectif de faire des énergies renouvelables un levier de développement économique durable et global».
Dans ce cadre, le secrétaire d’Etat chargé des Energies renouvelables a indiqué que l’Algérie a enregistré «212 sites pour la construction de stations à travers 46 wilayas, en plus d’autres projets de production d’énergie photovoltaïque.
Dans une première phase, débutera également le processus d’identification des sites d’implantation de dix projets éoliens d’une capacité de production de 1000 mégawatts». Noureddine Yassa a rappelé en outre, selon le compte rendu de la Radio nationale, que «le taux d’accès à l’électricité en Algérie a atteint plus de 99%, alors que celui du gaz est à 70%, ce qui fait de l’Algérie un pionnier dans le domaine et lui permet d’atteindre les 17 objectifs de développement durable».
«Atteindre la sécurité énergétique»
Il a ajouté que la stratégie de l’Etat vise à maintenir l’accès à l’énergie «pour les générations actuelles et futures, dans le sillage des instructions données par le président de la République en vue de diversifier les sources d’énergie afin d’atteindre la sécurité énergétique, en misant sur l’énergie solaire et l’énergie éolienne, compte tenu des potentialités naturelles dont regorge notre pays».
Il indiquera également que «le secteur dispose d’une feuille de route pour le développement de la production d’hydrogène vert». Dans ce cadre, a-t-il souligné «toutes les études ont prouvé que l’Algérie dispose d’un grand potentiel pour produire de l’hydrogène vert et ses dérivés, tels que l’ammoniac vert, le méthanol, le carburant durable et autres».Compte tenu de sa situation stratégique à proximité des marchés européens, de sa vaste zone géographique et de ses capacités énergétiques et solaires, «l’Algérie pourrait devenir une source stratégique et un pays leader en matière d’énergies renouvelables au niveau régional et international», affirme Noureddine Yassa.
«A travers cette stratégie, l’Algérie ambitionne de renforcer son positionnement régional et international, et d’exporter de l’énergie propre vers les pays voisins, notamment l’Europe via l’Italie, pour répondre à la demande croissante de diverses énergies algériennes de ces pays», conclut l’invité de la Radio nationale.