Intervenant hier à l’émission «L’invité du jour» de la chaîne 3 de la Radio nationale), Smaïn Alatou, directeur exécutif des ressources au groupe Sonatrach, a annoncé que le lancement d’un concours national pour le recrutement des universitaires par la compagnie nationale pétrolière est ouvert à tous les diplômés des universités, des facultés et des écoles académiques à travers les 58 wilayas du pays.
Le concours représente une opportunité exceptionnelle pour les jeunes talents. Sonatrach, acteur clé de l’économie nationale et internationale, entend ainsi capter de plus en plus de compétences pour assurer son développement durable et relever les défis stratégiques du secteur énergétique.
Avec cette ouverture, Sonatrach réaffirme son rôle non seulement en tant que moteur économique du pays, mais aussi comme acteur clé de l’inclusion et du développement des ressources humaines. Ce concours national pourrait bien être un tournant dans la dynamique de valorisation des jeunes talents en Algérie.
Dans un contexte marqué par une transformation rapide des marchés énergétiques, l’entreprise intensifie ses efforts pour attirer et intégrer des talents avérés capables de répondre aux défis de demain. Pour maintenir cette position, l’entreprise doit relever plusieurs challenges : l’adoption de nouvelles technologies, la transition énergétique et l’optimisation de ses processus industriels. Ces enjeux nécessitent des ressources humaines hautement qualifiées et innovantes.
Il s’agit, dira-t-il, «d’un concours national, un mode de recrutement pour donner la chance à tout le monde et qui sera couronné par un classement». Cependant, les candidats doivent disposer d’un diplôme pour les postes d’ingénieur et d’un parcours universitaire (bac + 5 ans) dans les filières ciblées par ce concours et d’un diplôme un peu plus élevé pour ceux qui en disposent. Concernant les techniciens, les candidats doivent disposer d’un niveau bac +3 dans les spécialités techniques. Au total, le groupe Sonatrach va recruter dans 19 spécialités, incluant, pour la première fois «les énergies renouvelables et l’hydrogène vert».
Capter la matière grise
Il s’agit plus précisément de différentes filières : forage, géologie, géophysique, production puits, réservoirs, laboratoire d’analyses des hydrocarbures, énergies renouvelables, hydrogène, transport des hydrocarbures, ingénierie du gaz, instrumentation, mécanique industrielle, électricité industrielle, raffinage et pétrochimie, commercialisation des hydrocarbures, santé, sécurité et environnement, économie pétrolière, intelligence artificielle et informatique. Le groupe Sonatrach veut faire sa mue en matière de ressources humaines pour intégrer de nouvelles compétences. Un centre de recherche et de développement (R&D) fait un travail de pointe et «l’intelligence artificielle est déjà au rendez-vous», a affirmé Alatou. Il lance un appel aux jeunes compétences pour postuler massivement à ce concours national.
Les inscriptions seront ouvertes à partir d’aujourd’hui via le site internet dédié à cet effet jusqu’au mardi 10 décembre et invite les candidats à vérifier que leur inscription est bel et bien active au niveau des structures de l’Agence nationale de l’emploi (Anem), un préalable requis, selon lui.
Pour garantir le maximum de crédibilité et de transparence, il dira que «les corrections se feront de manière anonyme avec la possibilité de faire un recours pour les candidats qui voudraient contester le résultat». Le groupe Sonatrach veut capter de plus en plus de matière grise, dont les majors de promotion.
Dans ce contexte, il a annoncé un vaste plan de recrutement pour 2025 qui touchera tous les métiers liés aux filières du soutien et du support, du juridique, les finances, la planification et bien d’autres fonctions. Pour les jeunes diplômés, rejoindre Sonatrach n’est pas seulement une opportunité professionnelle, c’est une chance de contribuer à un projet national.