Considérant le portefeuille réalisé avec les courtiers, la compagnie indique que le niveau de croissance est de 13% durant l’année en cours.
Salama assurances Algérie a organisé hier sa troisième rencontre annuelle avec ses partenaires courtiers à Alger. La compagnie a ainsi présenté son bilan et fait état de ses objectifs. Elle a informé que son chiffre d’affaires réalisé au 30 septembre 2024 est de l’ordre de 3,6 milliards de dinars, soit un taux de 8%. Cette progression est le résultat d’une croissance enregistrée dans la branche automobile, avec un taux de 12%, et d’un recul de -1% dans la branche hors-auto.
S’agissant des règlements des sinistres, leur montant est de 1,89 milliard de dinars, soit une légère diminution avec 2% par rapport à l’année précédente. La branche auto a enregistré une évolution de -4% tandis qu’en hors auto, elle a atteint un niveau de croissance de 40%. Salama assurances souligne que le niveau d’investissements à la date sus-indiquée, en nette augmentation par rapport à 2023, est de l’ordre de 10,9 milliards de dinars.
Considérant le portefeuille réalisé avec les courtiers, la compagnie indique que le niveau de croissance est de 13% durant l’année en cours (jusqu’à septembre 2024) pour un montant de 578,5 millions de dinars, contre une croissance nulle en 2023, -16% en 2022, 32% en 2021 et -19% en 2020.
La compagnie Salama est une société par actions exerçant le Takaful, dont les actionnaires sont Salama-UAE et la Banque Al Baraka Algérie. Elle est classée 6e du marché émirati avec 355,5 millions de dollars ; tandis que la part de Salama Algérie équivaut à 4% sur le marché algérien.
Impact de la cybercriminalité
Au cours de la journée, un expert libanais en cyberrisques est intervenu en visio-conférence sur la thématique. Le DG de Salama assurances, Mohamed Benarbia, a déclaré à l’ouverture des travaux que «la cyberassurance est devenue la préoccupation de tout le monde». L’orateur a longuement présenté quel pourrait être l’impact de la cybercriminalité sur les sociétés.
Selon lui, ce phénomène est en train de s’aggraver. Violation de données, cyberextorsion d’argent et autres techniques de vols et de chantage, de piraterie même de données personnelles, hacking privé. L’expert affirme dans ce sens «qu’on peut tout contrôler sauf l’erreur humaine».
Selon lui toujours, «cette dernière est la cause principale, soit à hauteur de 89%, des attaques cybernétiques». L’orateur est revenu sur les différentes techniques employées dans ce registre, comme par exemple le cyberextorsion d’argent ou faire du chantage à une société pour demander de l’argent, ou encore l’intrusion dans le système informatique, dont le hacker a déjà bloqué l’accès, afin de demander une rançon. L’orateur explique pourquoi «il y a une peur de tout ce qui est cyberattaque». Il soulignera ensuite les différents produits d’assurance qu’on trouve sur le marché, comme la cyberassurance.