Rentrée professionnelle : De nouvelles spécialités pour répondre aux exigences de l’économie

26/02/2024 mis à jour: 01:43
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Rentrée hier des stagiaires de la formation et l’enseignement professionnels pour la session février 2024. Ils sont environ 240 000 inscrits à rejoindre leurs différents centres à travers le pays.

Cette rentrée est marquée par l’ouverture de nouvelles spécialités, en réponse aux besoins du secteur économique en compétences et main-d’œuvre qualifiée, a précisé hier Hamida Boukabes, sous-directrice au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, qui intervenait sur les ondes de la Radio Chaîne 1.

Elle explique que le secteur est plus que jamais «attentif aux besoins du marché de l’emploi et aux besoins du monde économique en matière de main-d’œuvre spécialisée et qualifiée».

La particularité de cette nouvelle rentrée est, en effet, l’élargissement de l’offre de formation par l’ouverture de nouvelles spécialités dictées par la mise en œuvre de plusieurs projets régionaux. Pour cette session, la demande est particulièrement concentrée sur le secteur de l’industrie, qui vient en premier, suivi du tourisme et hôtellerie avec 14% d’inscrits, 11% pour le secteur du bâtiment, construction et travaux publics, puis celui de l’agriculture, suivi de la numérisation et enfin de l’électricité.

La même responsable explique que 51 conventions-cadres ont été signées avec les employeurs du secteur économique. Les différentes directions de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels ont, à cet effet, adapté l’offre de formation à cette exigence. Au niveau local, plusieurs conventions sont signées avec les administrations et d’autres entreprises pour faciliter aux apprentis la pratique.

Elle annonce l’intégration de nouvelles spécialités, telles que la sécurité cybernétique, informatique développée et applications et aussi la formation en systèmes et réseaux, à l’Institut national des technologies de l’information et de la communication de Bou Ismail. Autres spécialités au menu, la transformation des céréales, préservation du patrimoine, maintenance industrielle, production végétale.

D’autres centres pilotes sont aussi ouverts, où les spécialités de la transformation des produits halieutiques, emballage des produits laitiers et produits alimentaires, montage et maintenance des chambres froides ainsi que la valorisation des déchets dans la chaîne de production des pommes de terre sont programmées.

Pour des formations de courte durée ne dépassant pas les 6 mois, l’anglais technique de l’audiovisuel et écriture de scénario y sont aussi, explique Hamida Boukabes, qui insiste également sur cet enseignement qui prend en considération l’apprentissage mais aussi la préparation des apprentis à devenir des futurs entrepreneurs. 

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