Renforcement des capacités du secteur de l’agriculture : Cherfa met le cap sur les micro-entreprises

20/07/2024 mis à jour: 22:22
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Le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, a entrepris de moderniser le secteur afin de lui permettre de produire plus et mieux - Photo : D. R.

Un travail est en cours actuellement avec des start-up s’intéressant aux techniques d’irrigation et de surveillance. Dans un secteur sans cesse en changement, ce ne sont pas les idées qui manquent chez les jeunes qui sont de plus en plus portés sur les nouvelles technologies pour développer leurs projets et les mettre au service de l’agriculture. Mais les entraves sont bien là, notamment sur le plan financier.

Du nouveau dans le secteur agricole. Des micro-entreprises dédiées au secteur seront prochainement lancées. Après la décision de transférer les fermes agricoles en unités de production agricole spécialisées dans les filières stratégiques dont le plan sera mis en œuvre dès la prochaine saison agricole, le département de l’agriculture prévoit de créer des micro-entreprises agricoles au Nord, dans les Hauts-Plateaux et au niveau du Barrage vert.

D’ailleurs, le cap est mis actuellement sur l’octroi de facilitations pour l’accompagnement des jeunes porteurs de projets. Il s’agit en effet d’exploiter les solutions innovantes au profit d’un secteur en quête de développement dans un contexte climatique de plus en plus difficile. D’où l’utilité des solutions innovantes pour s’adapter aux changements en cours, tout en optimisant les rendements.

La décision d’ouvrir l’agriculture aux jeunes investisseurs entre selon le premier responsable du secteur, Youcef Cherfa dans le sillage des nouvelles orientations du secteur. La réflexion est en cours sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour la réussite d’une telle démarche.

En visite jeudi dernier à Guelma, le ministre de l’Agriculture a dans ce cadre souligné que son secteur prépare, en coordination avec le ministère de l’Economie, de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, la tenue début octobre prochain d’une rencontre nationale avec la participation des jeunes universitaires et porteurs de projets dans le but de cerner et d’identifier les moyens à mettre en place pour la création de micro-entreprises à travers le territoire national.

Il a par ailleurs rappelé qu’un travail est en cours actuellement avec des start-up s’intéressant aux techniques d’irrigation et de surveillance. Dans un secteur sans cesse en changement, ce ne sont pas les idées qui manquent chez les jeunes qui sont de plus en plus portés sur les nouvelles technologies pour développer leurs projets et les mettre au service de l’agriculture.

Mais les entraves sont bien là, notamment sur le plan financier. La recherche d’un modèle fiable dans ce cadre s’impose pour encourager et promouvoir l’innovation, renforcer le rôle des start-up dans les domaines liés aux secteurs de l’agriculture et du développement rural, et des forêts.

Dans ce sillage, faudrait-il rappeler qu’une convention cadre avait déjà été signé en 2022 entre le département de l’agriculture et celui de la connaissance pour accompagner les start-up et les porteurs de projets innovants qui proposent des prestations et des solutions innovantes à même de contribuer à la modernisation du secteur de l’agriculture.

Faudrait-il aussi assurer la pérennité de ces micro-entreprises qui sont déjà présentes dans le secteur. L’Agence nationale pour le développement de l’entrepreneuriat (Anade) compte «des dizaines de milliers» d’entreprises activant dans ce cadre, alors que 80% des financements de l’Anade sont octroyés au secteur agricole à travers l’ensemble de ses filières.
 

 

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