Réhabilitation des réseaux routier et AEP à Tiaret : Entre contraintes réglementaires et attentes citoyennes

09/03/2024 mis à jour: 15:52
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Les voix citoyennes, de plus en plus audibles et véhémentes, s’expriment sur les réseaux sociaux, les médias et/ou dans presque toutes les discussions, y compris celles dans les chaumières pour décrire cet état lamentable de la chaussée dans la ville de Tiaret.

 Il n’y a plus d’axes, quartiers, tronçons ou venelles qui ne présentent pas de déformations. Beaucoup de voies, y compris dans les grands boulevards, sont parsemées de crevasses, nids-de-poule, si ce n’est des carrés carrément gondolés. Situation qui a amené lundi dernier, en marge de la sortie du wali de Tiaret pour inaugurer le marché de la Rahma au centre-ville, de faire une déclaration fort à ce propos. Ali Bouguerra, sans se départir de sa légendaire bonhomie, déclare que «l’entreprise de réalisation, à qui a échu l’opération, a reçu son ODS (Ordre de service) le 31 décembre 2023, mais à cause des intempéries, l’entame des travaux a été retardée». 

«L’entreprise locale s’est engagée», a répliqué le maire, présent à cette cérémonie, alors que le wali évoquait «les dispositions réglementaires à appliquer en cas de non-respect des clauses contractuelles», faisant référence à cette autre opération entreprise du côté de la trémie au niveau du Regina. Sur cet axe, «l’entreprise devrait doubler son effectif et augmenter la cadence», car les résidants ont déjà grondé et signifié leur déception de voir les travaux sur ce grand boulevard avancer à pas de tortue. «L’impact sur nos commerces est réel», ont fait savoir ces protestataires pacifiques, dont les commerces jouxtent la résidence du wali. 

Ce dernier, en dépit de l’aura dont il jouit, auprès de la majorité des citoyens, de sa volubilité et sa perspicacité dans le règlement de certains dossiers qui traînaient depuis des années, fait face à une demande de plus en plus pressante en matière de cadre de vie, mais aussi pour le problème de l’alimentation en eau potable que beaucoup de quartiers du chef-lieu vivent à leur corps défendant depuis la chute drastique des réserves d’eau, dont le principal barrage. 

Sur ce point, Ali Bouguerra donne rendez-vous à la population, par médias interposés. «Cette semaine nous irons donner le coup de starter à un important projet devant valoir, à court terme, des apports appréciables en eau potable.»
 

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