Dans un communiqué rendu public, la Direction générale des impôts (DGI) a publié le référentiel des prix de l’immobilier relatif à la période biennal 2021-2022, par wilaya, communes et par zones. Les prix ont également été fixés en fonction du type de biens. C’est-à-dire : immeubles individuels, collectifs et semi-collectifs, locaux et terrains, notamment.
Le document est scindé en quatre parties. Il compte un fichier par localisation géographique, ainsi que des termes de références pour les régions Sud, Nord, Est et Ouest. Pour les habitations, les prix sont fixés selon plusieurs critères. En plus du type de bien et de sa situation dans la wilaya, le référentiel prend en considération la qualité, entre standing, amélioré et précaire, alors que pour les locaux à usage professionnel, les prix varient selon l’emplacement (artère principale, secondaire, artère peu commerciale…).
Les prix des terrains sont fixés à l’hectare, qu’ils soient à usage agricole ou industriel, selon les différentes caractéristiques (nombre de façade, raccordement aux réseaux publics et potentialités). Le document reprend globalement des fourchettes entre valeur minimale et valeur maximale des valeurs immobilières selon le prix du marché. Autrement dit, la valeur vénale, qui constitue, selon la DGI, le seul paramètre retenu par la législation fiscale en vigueur.
Et ce, en matière de transactions immobilières, pour la détermination de la base imposable aux droits d’enregistrement, à la taxe de publicité foncière et à l’impôt sur le revenu global (plus-values de cessions). Cette valeur est également utilisée par l’administration fiscale pour l’appréciation et le contrôle des valeurs déclarées au titre des transactions réalisées et pour l’évaluation des biens en matière d’impôt sur la fortune.
Ce référentiel a été conçu sur la base d’informations recueillies auprès de divers organismes, agences, entreprises et offices, activant dans le domaine de l’immobilier.
A travers la publication du référentiel des prix de l’immobilier, la DGI aspire à «assurer plus de transparence», indique le communiqué rendu public hier, qui précise : «Le référentiel fera l’objet d’une actualisation périodique» tenant compte des évolutions pouvant affecter le marché de l’immobilier. Globalement, les prix sont plus élevés au Centre.
Pour le cas d’Alger, par exemple, les prix sont beaucoup plus élevés à Alger-Centre et Kouba. Le document fixe une fourchette allant de 220 000 à 253 000 DA le mètre carré (DA/m2) en résidentiel pour la première commune (contre 190 000 à 218 500 DA/m2 en zone périphérique et de 205 000 à 235 750 DA/m2 au centre-ville).A Kouba, les locaux à usage professionnel coûtent entre 175 000 et 201 250 DA/m2 en zone résidentielle, alors que le prix d’un logement en collectif ou semi-collectif oscille entre 205 000 et 235 750 DA/m2. A Annaba, le prix au mètre au carré est bien au-dessous de la fourchette d’Alger, n’atteignant pas les 140 000 DA/m2 pour les logements individuels et ne dépassant pas les 200 000 DA/m2 pour les locaux commerciaux.
A l’Ouest et à Oran précisément, le semi-collectif en zone résidentielle coûte entre 94 000 et 108 000 DA/m2.
C’est au Sud que les prix sont les plus bas avec, à titre illustratif, un prix allant de 26 000 à 30 000 DA/m2 en résidentiel pour un logement individuel.
A Laghouat, les prix sont plus élevés. Le prix d’un logement en standing au centre-ville varie entre 56 128 et 66 033 DA/m2 alors que celui d’un local à usage professionnel dans une artère hautement commerciale va de 12 030 à 15 800 DA/m2. C’est en fait là où la demande est plus importante que les prix sont plus élevés.