Recueil de poésie de Mohamed Amokrane Abdelli : Un hymne, une mélodie de l’espoir

16/03/2024 mis à jour: 17:14
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Mon arme géologique, La grande expulsion, Amour, Alexandrie, L’autochtone, Chagrin d’Eros, L’olivier… et bien d’autres poèmes que Mohamed Amokrane Abdelli vient de publier dans un recueil parfaitement illustré aux éditions Art Plume.
 

La poésie de Mohamed Amokrane dénonce l’injustice, la violence, la bêtise humaine, l’ignorance et l’hypocrisie sociale, pour ne citer que ceux-là. Le poète, à ce titre, est un témoin gênant d’une société qui a tourné le dos à son histoire, ses traditions et ses valeurs…»,  dit Fayçal Medjahed, auteur et journaliste, à propos de Mélodie de l’espoir.

«Je cherche une existence pacifique/Je m’éloigne de ma routine/ Je fouille ma mémoire/ A la recherche de l’instant magique…», se confie le diseur de rimes dans Chagrin d’Eros.

«Le jeune poète algérien, Mohamed Amokrane Abdelli, affirme d’un pas décisif son entrée dans ce monde agréable et magique qu’est celui de la poésie et des poètes. Une poésie, qui, là où elle se manifeste, vous prend par surprise et vous déstabilise, au plus près de l’existence familière en déjouant la routine de l’habitude qui en rogne les angles pour récréer le sens. 

Autant apprécier la beauté lyrique de ce beau recueil de poèmes qui relèvent plutôt du récit ou du reportage (…) le texte d’Amokrane retrace inéluctablement aussi un fervent engagement humaniste de l’enfant de Béjaïa», souligne, subjugué, Mohamed Saleck Ould Brahim,  ambassadeur, directeur de communication et porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la coopération de Mauritanie.

«Un peuple en danger… L’humanité en danger/ Je pleure Raghda la sirène de l’Orient/ Le petit ange du bon dieu/ Je pleure la terre d’Abraham et de David/ Celle de Christ et de Moise…», déclame, attristé, le poète dans Mon arme géologique.  Des vers de larmes, aspergées de lueurs d’espoir.

Il respire, il exalte la paix, le poète engagé. Avec passion et raison, mais humblement.

L’homme des montagnes, Mohamed Amokrane, chante, dans L’olivier, son environnement, sa nature, toujours avec dévotion «L’arbre béni de ciel/ Une richesse éternelle/ L’arbre du milieu/ Un rassembleur au temps de la déchirure/ L’arbre garant de la mémoire/ D’un peuple montagnard autochtone/ Est-ce un hommage ou bien une lamentation ?...»
M. Saleck, l’ami, illustre mieux la pensée et l’esprit de M. Abdelli. «Il demeure un témoin résistant et intrigué par cette absurdité rigide des hommes face à un monde irrévocablement voué à la dérive...»

Dans Mélodie de l’espoir, il faut chercher la beauté, la générosité, l’humanisme dans la tristesse des textes. Raison pour laquelle la lecture du recueil est tout indiqué pour se réhabiliter avec sa conscience…

 

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