Concernant la promotion de la destination Algérie, le premier responsable du secteur du Tourisme définit les défis à relever, dont celui de traiter «la problématique de la stratégie de marketing et de communication de cette destination Algérie dans son ensemble».
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mokhtar Didouche, évalue l’expérience de l’instauration du visa de régularisation à l’arrivée pour les touristes étrangers. Dans une interview accordée au dernier numéro du Magazine spécialisé Tourisme et Voyages, il affiche une satisfaction des résultats de cette mesure qui sera, selon lui, confirmée avec une levée des contraintes constatées jusque-là.
«La mesure prise par les pouvoirs publics pour l’instauration du visa de régularisation (à l’arrivée) a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par les opérateurs, aussi bien nationaux qu’internationaux,car cette problématique constituait avant la prise de cette décision un handicap certain pour l’attractivité de la destination Algérie», explique le ministre.
Selon lui, maintenant «nous passons de la phase expérimentale à la phase confirmation en levant les contraintes constatées et en introduisant de nouvelles facilitations sur la base des retours d’expérience et des observations des opérateurs». Mokhtar Didouche évoque, dans la foulée, l’éventuelle adoption du visa électronique. Mais celui-ci n’interviendra, selon lui, que lorsque «toutes les conditions techniques seront garanties», sans pour autant s’étaler sur la question.
Le ministre revient sur la relance du tourisme saharien qui enregistre, soutient-il, «un regain d’intérêt plus accru de la part des marchés». «Les flux enregistrés dans ces pôles entre le mois d’octobre 2022 et avril 2023, sont de l’ordre de 491 852 touristes enregistrés au niveau des différentes structures d’hébergement au niveau des wilayas du Sud, soit par rapport à la saison saharienne précédente», déclare-t-il. Concernant la promotion de la destination Algérie, le premier responsable du secteur du tourisme définit les défis à relever, dont celui de traiter «la problématique de la stratégie de marketing et de communication de cette destination Algérie dans son ensemble».
«Comment améliorer la visibilité de la destination ? Comment s’approprier la communication et le marketing digital ? Comment marquer les salons et foires par une participation active, productive et professionnelle ? Comment imposer l’Algérie comme la destination émergente dans le bassin méditerranéen ? Ce sont autant de défis à relever dans le cadre du processus de positionnement durable de la destination Algérie sur les marchés internationaux du tourisme et des voyages», détaille-t-il.
Selon lui, les manifestations sportives internationales et régionales accueillies récemment par l’Algérie, dont les Jeux méditerranéens d’Oran et les jeux panarabes, ont eu «un impact très positif sur le tourisme». «Elles (manifestations en question, ndlr) ont contribué, d’abord, à véhiculer une image très positive de notre pays, l’image d’un pays moderne stable et ouvert sur le reste du monde,ensuite à valoriser les atouts touristiques et les richesses culturelles de l’Algérie et enfin à augmenter les flux touristiques aussi bien internes qu’internationaux.» «A l’avenir, nous œuvrerons en partenariat avec des agences, institutions spécialisées, et des opérateurs à la création et l’organisation d’événementiels sportifs, culturels, écologiques, qui permettront de promouvoir la destination et de drainer plus de flux touristique», promet-il.