Le tronçon de la wilaya d’Oum Bouaghi faisant partie du projet du chemin de fer reliant la ville de Aïn Beida à la wilaya de Khenchela sur une distance de 51 km sera réceptionné vers la fin de l’année», a assuré Aissa Aissat, le wali d’Oum El Bouaghi en marge de la visite effectuée jeudi 5 octobre dans les communes de Fkirina et Zorg.
«Nous avons consacré cette visite pour inspecter ce tronçon dans la commune de Fkirina et nous avons donné des instructions pour que ce projet soit prêt pour la fin de l’année, en demandant aux entreprises engagées de coordonner leurs travaux pour éviter tout retard et mobiliser tous les moyens nécessaires afin de lever tous les obstacles, comme nous avons instruit de réaliser une passerelle à proximité de la localité de Chebata pour les piétons ; nous avons également discuté avec les responsables de Sonelgaz de régler toutes les contraintes et les réserves relatives à ce projet», a ajouté le wali.
Pour rappel, lors de sa visite le 16 août dernier dans la wilaya de Khenchela, afin de s’enquérir de l’avancement des travaux pour ce projet, qui s’étend sur 51 km, ayant bénéficié d’une enveloppe de 51 milliards de dinars, soit plus de la moitié de tout le programme de développement accordé à cette wilaya le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, avait été reçu sur place par les responsables de l’Anesrif, entreprise chargée de la réalisation, qui ont tenu l’engagement de le réceptionner avant la fin de l’année en cours.
Un engagement qui a été salué par le ministre de l’Intérieur. Le projet en question représente une importance capitale pour les deux wilayas, notamment en matière de désenclavement de nombreuses communes situées sur son tracé.
A ce sujet également, la visite du wali d’Oum El Bouaghi dans les deux communes de Fkirina et Zorg s’inscrit dans le plan d’action des autorités de la wilaya pour répondre aux préoccupations des habitants des zones d’ombre. Sur place, le wali a écouté des citoyens qui ont avancé les problèmes d’alimentation en eau potable, de la réalisation d’un tronçon de route reliant la RN80 à la localité de Chebata, mais aussi de l’état de certaines écoles primaires et les conditions de restauration dans les cantines. A ce sujet, la situation ne semble pas être au beau fixe.
Selon des chiffres communiqués par un responsable du secteur, plus de 21 000 élèves sont toujours privés de repas dans les établissements de la wilaya. Il est révélé que sur plus de 320 cantines ouvertes à l’échelle de la wilaya, 125 structures fournissent des repas froids, alors que 59 autres sont toujours fermées en raison des retards dans l’approvisionnement.
Ce constat est établi malgré tous les efforts fournis pour équiper ces cantines en matériel nécessaire, et les opérations inscrites pour la réalisation de cuisines équipées, et qui n’ont pas été concrétisées. Ce qui montre qu’entre les recommandations, les discours et la réalité, il y a toujours un écart.